Un règlement rendrales parkings payants

La commune de Faoug remet de l’ordre dans ses parkings. Dans sa séance du mardi 29 novembre, la dernière de l’année, le Conseil communal a validé un «règlement sur le stationnement privilégié des résidents et autres ayants droit sur la voie publique». Ce texte doit permettre de régulariser les situations de la place de la Gare, celle du parking du Vieux-Port, près de la plage, ou encore ceux du collège et du cimetière.

Tout en amenant «une homogénéité certaine», ce règlement apportera aussi «une rentrée de revenus non négligeable pour la commune», a relevé Roland Tacheron pour la Commission des finances (Cofin). Les tarifs ont été décidés sur la base de ce qui se fait dans les communes voisines, indique la Municipalité dans son préavis. Avec des régimes différents suivant les parkings. A la gare par exemple, les tarifs seront de 1,50 fr. de l’heure (10 fr. pour la journée), avec macarons possibles pour les résidents (25 fr. par mois ou 250 fr. par année) et les pendulaires (35 fr. par mois ou 350 fr. par année).

Certains parkings seront réservés aux usagers (collège, cimetière, stand de tir); d’autres seront payants et de courte durée. Des conseillers ont demandé des précisions sur certains points. «Il faut voir ce règlement comme une base qu’il sera toujours possible de faire évoluer par la suite», a rappelé Deborah Kaeser, municipale en charge du dossier.

Par souci d’équité, la Cofin demandait que les macarons pour les enseignants, censés être non payants à Faoug, soient délivrés au même prix qu’à Avenches (350 fr. par année). L’élue a répondu que la Municipalité discutera la question avant de prendre une décision.

Mardi soir, le Conseil a aussi accepté le budget 2023, quasi à l’équilibre. Le déficit projeté, très faible, est en effet estimé à 1970 francs, pour un total des charges prévues de 3,9 millions de francs. Un budget «prudent et raisonnable», a fait remarquer le vice-syndic Johann Theux, qui assure l’intérim depuis le départ de la syndique en août dernier. Raison de cette prudence: l’instabilité sur l’économie et l’emploi liée à la crise énergétique et à la guerre en Ukraine. Sans compter que la commune avait abaissé son taux d’imposition à 65% en 2021.

Autre point, le Conseil a unanimement soutenu une adaptation des statuts de la Commission culture, loisirs et tourisme (CCLT). Pour lui permettre de s’adapter et de poursuivre sa mission, les critères pour le recrutement de nouveaux membres seront assouplis. De même, la vocation non lucrative de la CCLT sera mieux ancrée.