Logo

Sport

Les jeunes n’ont pas été les seuls à s’amuser

Disputée dimanche au manège de Curtilles, une manche du championnat suisse a fait le bonheur des participants, petits et grands. Ambiance.

Moment de concentration pour Eliza et son poney Zephyr.Photo alain schafer

Alain Schafer

Alain Schafer

23 juin 2022 à 02:00

Qui a dit que s’amuser à poney était réservé aux enfants? Patricia Pache Di Santo, Christelle Cornu, Alexia Blasco et Laetitia Rouge sont la preuve qu’il n’y a pas d’âge pour disputer les Pony Mounted Games, des jeux équestres alliant vitesse, agilité et coordination.

Membres de l’équipe des Oldies, les quatre cavalières se sont fait plaisir dimanche dernier à Curtilles avec leurs montures Mojito, Naya, Cayenne et Bimbo, chez les adultes. «Cette catégorie est réservée aux plus de 27 ans, on les a largement dépassés», rigolent Christelle et Patricia qui ont commencé la pratique sur le tard. La première a suivi sa fille il y a 5 ans. Elle s’est rapidement prise au jeu. La deuxième y a retrouvé un esprit de compétition qu’elle pensait évanoui après avoir abandonné les concours de saut en 2019. «C’est une activité qu’on peut commencer sans problème à 40 ans, il faut juste accepter d’être un peu moins souple!» Alexia a un parcours légèrement différent. «J’en ai fait pas mal quand j’étais ado à Chessel. C’est à cette période que j’ai croisé Laetitia. Puis j’avais arrêté, il n’y avait plus rien en Valais. Curtilles est d’ailleurs le seul club actif dans le canton de Vaud actuellement, relève-t-elle. Après 10 ans d’interruption, ça va, les réflexes reviennent vite», sourit-elle.

Des jeux abordés sérieusement

A la sortie du terrain, le quatuor tirait un bilan positif du concours. «On est assez contentes de nos passages, avec toutefois des difficultés dans les jeux qu’on travaille moins à l’entraînement.» Au-delà d’une performance, c’est bien le plaisir qui prime. «On aime la complicité avec le poney, cette relation de confiance. C’est même plus fun et varié qu’en saut où une épreuve dure une minute et demie. Ici, on a plus de temps pour en profiter. Et si l’esprit de compétition est présent, il est bien moins exacerbé que dans d’autres disciplines.»

Des jeux certes, mais abordés très sérieusement puisque la pratique de ce sport équestre n’est pas sans danger. Accidentée durant un entraînement, Bérengère Denis, le cinquième membre de l’équipe, a dû malheureusement faire l’impasse sur la compétition. «On espère la revoir bientôt dans l’équipe qui est en phase de reconstruction, on cherche d’ailleurs toujours des cavalières pour la compléter.» Un souci de sécurité évidemment partagé par les organisateurs. La chaleur et l’extrême dureté du sol les ont incités à supprimer les jeux dits «d’à terre à cheval». «On ne voulait prendre aucun risque. La veille, on a arrosé abondamment le terrain avec une bossette, pour mettre les cavaliers dans les meilleures conditions», explique Laurence Maréchal, responsable du pony-club et de l’organisation.

Pour les Oldies, la suite de la saison passera par Satigny et Chalet-à-Gobet, avec deux manches du championnat suisse et, en point d’orgue, la finale début octobre. La journée n’était pas finie pour les passionnées qui lâchaient les rênes pour donner un coup de main à l’équipe organisatrice. as

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus