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Leur polyvalence a été bien testée

Disputé le week-end dernier au manège des Roches à Dompierre (FR), le TREC de la Broye a mis au défi les participants, spécialistes ou néophytes. Parmi eux, les Broyardes Pascale Epper, Alicia Vallélian et Lina Galliker qui goûtaient à une compétition pour la toute première fois.

La cavalière avenchoise Lina Galliker et sa jument Escada dans le parcours en terrain varié (PTV).Photo alain schafer

Alain  Schafer

Alain Schafer

30 juin 2022 à 02:00

Une épreuve de TREC met au défi la polyvalence des participants. S’y frotter pour la première fois ajoute un degré de difficulté. Ce n’est pas Pascale Epper, de Vallon, Alicia Vallélian, de Sassel et Lina Galliker, d’Avenches, qui diront le contraire. Les trois Broyardes vivaient leur baptême du feu le week-end dernier à Dompierre dans la catégorie débutants (série 3), en selle de Nico, Nuage et Escada. «Un peu d’appréhension mais surtout énormément de plaisir», savourent les heureuses néophytes, juste après avoir bouclé le parcours en terrain varié (PTV), sûrement l’épreuve la plus difficile, avec des dispositifs à surmonter comme un escalier montant, un slalom, des branches basses, un tronc, un fossé et autres pièges. «Eléments qu’on n’avait jamais entraînés avant, avec des obstacles inédits, sans compter la présence du public qui rend les chevaux parfois plus craintifs.»

Une orientation au point

Les novices ont fait mieux que se défendre malgré une petite nervosité légitime. «Ma jument a mieux dormi que moi», avoue en rigolant Lina qui a passé la nuit sur place entre les deux jours de compétition. La veille, le trio avait brillé en équipe sur le parcours d’orientation et de régularité (POR) avec un seul point de pénalité, récoltant 239 points sur 240 possibles. A la clé, une 1re place inespérée. «Une grosse surprise que nous devons à notre parfaite organisation, chacune gérait un aspect de l’épreuve», confient-elles. «Impressionnant, je n’aurais pas fait mieux», applaudit Julie Vonlanthen, responsable de l’organisation et l’une des meilleures spécialistes du pays. Autant dire qu’elle connaît les difficultés pour se lancer dans un TREC. «Il exige des aptitudes multiples. Il faut savoir doser la vitesse, les allures, savoir lire une carte, maîtriser une grande diversité d’obstacles, apprendre un règlement plutôt complexe et connaître le matériel, etc.», énumère Julie, ravie de voir son cheval Nico se distinguer avec Pascale, 1re du classement général (série 3), avec une victoire dans la maîtrise des allures (MA) en prime. Classées 5e et 9e, Lina et Alicia n’étaient pas en reste.

Un cheval capable de tout faire

Pour le trio, le verdict est unanimement positif. «J’aime le côté nature de la discipline, que je retrouve plus que dans le saut, avec un cheval qui doit être capable de tout faire», confie Alicia. «J’avais besoin de proposer quelque chose de différent, varié à ma jument, c’est trouvé, souffle Lina. Avec des activités que le cheval peut être appelé à rencontrer dans la vie de tous les jours.» Cette expérience initiale pourrait bien être renouvelée pour les trois apprenties randonneuses qui aimeraient poursuivre leur apprentissage. «Trop envie de refaire un concours», confirme Lina. Peut-être les 30-31 juillet au championnat suisse à Giez, ou à Ponthaux (14 août). Pour Pascale, cela attendra, elle qui s’apprête à faire le tour du monde ces deux prochaines années.

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