Arfan prend son envol

Auteur, compositeur et interprète suisse originaire de Seigneux, Arfan est depuis son plus jeune âge passionné par le 4e art. Assistant socio-éducatif de profession, le jeune broyard, 21 ans, entretient fougueusement sa passion pour la musique depuis son adolescence. Tout part de son goût pour l’écriture couplé à son intérêt grandissant pour le rap, l’amenant tout naturellement à faire couler sa plume sur le papier.

Fin 2022, Fabian, assis sur sa chaise de bureau dans sa chambre, est prêt. Quelques mois auparavant, une idée lui parvient lorsqu’il partage l’une de ses dernières créations à ses amis, tous autant motivés que lui. Enfin confiant, le jeune artiste prend son envol sous le pseudonyme Arfan, tiré de son admiration pour le harfang des neiges, oiseau de nuit timide, silencieux, mais clairvoyant. «C’est un jeu de mots entre mon prénom et l’oiseau que je vois comme porteur d’un message de prévoyance, celui qu’on ne voit pas forcément à la lumière du jour.» Que ce soit l’écriture, la production des instrumentales et du clip de Zéro complexe ainsi que la cover qu’il a créée à l’aide de l’IA, «Medium» est «fait maison».

Tout commence à 14 ans lorsqu’il crée une chaîne YouTube pour partager ses passions, l’âge aussi auquel il s’offre une batterie à l’aide de ses premiers sous du baby-sitting. Ambitieux, mais bien conscient du travail que cela demande, il se concentre sur la musique dès ses 16 ans et décide d’en faire une vocation qu’il n’hésite pas à partager avec son entourage dont font partie Théo, son petit frère, et ses parents. Finalement, c’est cinq ans plus tard, en 2022, après des heures et des heures à se casser la tête devant les tutos et logiciels, qu’il décide de publier l’album. Le message qu’il veut passer est clair: «Donner de la confiance en soi aux personnes qui l’écoutent. Medium, car je ne suis pas encore au top de mon niveau, mais à un niveau suffisant pour créer un projet seul, mais également pour l’image du médium qui parle aux esprits, j’essaie de partager mes pensées à travers mes musiques», explique le Broyard, avouant avoir plus de facilité à exprimer ce qu’il ressent dans ses œuvres que lorsqu’il se trouve face aux autres. Que ce soit l’ego trip dans Zéro complexe, la confiance dans Ramène ou encore l’espoir dans Les Oiseaux, Arfan puise son inspiration dans de multiples sources, qu’elles soient musicales: rap francophone (Nekfeu, Orelsan, Makala), électroniques (Daft Punk), cinématographiques (Le Grand Bleu, American Psycho), ludiques (Nintendo), ou encore chez Mylène Farmer, d’où les différentes sonorités du projet Medium.

Actuellement pris par l’école de recrues qu’il terminera en mai prochain, l’artiste consacre ses week-ends à sa passion. En quête d’inspirations professionnelles comme artistiques, il désire découvrir le Canada une fois libéré de ses obligations. Comme on dit: l’inspiration vient en travaillant… mais également en voyageant!

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