Bien entouré et heureux

C’est chez lui, dans sa villa où il réside en totale indépendance, que René Perret a reçu Bernard Nicod et Valérie Hadorn, venus lui présenter les vœux de la Municipalité.

C’est à Combremont-le-Grand que René Perret voit le jour le 8 janvier 1933. Fils de Georges et Yvonne, il est l’avant-dernier d’une fratrie qui a compté six enfants, quatre garçons et deux filles, dont l’une décédée prématurément. René fait toutes ses écoles aux Combremont, le Grand pour la primaire, le Petit pour la prim’sup. La vie à la maison est sympathique mais dure. Après l’école, il faut aider le papa aux travaux de la ferme, dont la confection de la «léchée», nourriture de base du bétail. Adolescent, il fait un apprentissage de mécanicien chez Savary à Granges-Marnand. Pendant quatre ans, il descend tous les jours à vélo depuis Combremont. Son CFC en poche, il ira travailler pendant dix ans sur les machines agricoles chez Grunder, puis terminera sa carrière comme l’incontournable et apprécié mécanicien d’entretien chez Henniez Lithinée.

L’amour, il le rencontrera lors d’un bal, enfin pas que… Le charmant jeune homme avait repéré Edith, sa future dulcinée, alors qu’elle habitait la maison à côté du garage où il travaillait. Subjugué par la belle, il la séduira par son talent de danseur et l’épousera en 1955. Trois enfants viendront égayer la famille.

C’est dans sa villa que René coule des jours heureux, malheureusement sans Edith qui est décédée en 2017. «Elle était très malade, c’était un soulagement mais elle laisse un grand vide», nous souffle René avec une petite larme à l’œil. Bien que complètement autonome, il peut compter sur ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, notamment sa fille Patricia qui lui prépare de succulents repas pour le maintenir en forme.