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Budget prévisionnel en question

La défense incendie de la Broye mise sur les rails en juin 2022 prend tranquillement sa vitesse de croisière pour devenir opérationnelle dès janvier 2023. Le budget prévisionnel a déjà fait débat.


Philippe  Causse

Philippe Causse

29 septembre 2022 à 02:00

L’Association des communes pour l’organisation et la gestion de la défense incendie et des secours du district de la Broye (ADIS-Broye) a réuni pour la première fois ses délégués lors d’une assemblée qui s’est tenue le jeudi 22 septembre à la salle communale de Châbles.

Son président Joël Bourqui, également lieutenant de préfet, s’est dit ému de se retrouver sur le devant de la scène pour cette première séance de mise en place du futur bataillon de pompiers du district. Son comité a passé un été studieux, ce qui explique le solide ordre du jour de la soirée.

Le règlement d’organisation du bataillon, le règlement du personnel et celui des finances ont été votés à l’unanimité sans débat ni questions particulières. La taxe d’exemption a été fixée à 100 francs, les statuts de l’association prévoyant un maximum de 250 francs.

«Nous la proposons à son seuil minimal, car cela correspond à la base dans la plupart des communes. Elle pourra être modifiée au besoin par l’assemblée des délégués», a expliqué Fabien Monney, syndic de Cheyres-Châbles et membre du comité. Les indemnités du comité se monteront à 25 francs l’heure. «Un prix d’ami, selon Fabien Monney. Il s’agit là d’un geste pour démarrer le mieux possible cette collaboration intercommunale.»

Les loyers des futurs bâtiments font débat

Le bel ensemble s’est quelque peu effrité au moment de la présentation du budget. Sébastien Formica, représentant la commune de Belmont-Broye, a regretté que l’estimation des prix de location et des charges de fonctionnement des futurs bâtiments abritant le bataillon n’ait pas été discutée avec les communes concernées.

«C’est un premier budget certes, mais le montant prévu pour les loyers et les charges (500 000 francs) nous pose un problème. Nous ne remettons nullement en cause le principe de solidarité entre les communes, mais il n’y a pas eu de concertation ni de discussion. Nous aurions préféré nous mettre d’accord sur les chiffres avant de valider un budget. Ce coût nous semble par ailleurs sous-estimé, il nous manque le détail du calcul et sa répartition», a argumenté l’élu belmontois, doublement concerné car les bâtiments de Léchelles et Domdidier seront mis à disposition.

Samuel Menetrey, membre du comité, a reconnu que le temps a manqué à sa commission du budget pour faire le tour des administrations. «Nous sommes partis sur une estimation basée sur les prix du marché broyard qui s’élèvent à 100 francs le m2 et nous avons prévu une marge de manœuvre de 23 000 francs qui peut couvrir les éventuels surcoûts. Je vous propose de valider le budget comme présenté ce soir. Nous nous engageons à venir en discuter avec vous le plus rapidement possible.»

Le budget a été voté à l’unanimité, moins l’abstention belmontoise. En marge des débats, la société fribourgeoise Fidutrust Revision SA a été choisie comme organe de révision jusqu’en 2024.

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