«Ce 5 septembre, c’estune chance incroyable»

Le 5 juillet, le Comité des masqués a lancé les inscriptions pour son événement du 5 septembre, baptisé Brandons’air21. Au programme des concerts de guggens, mais surtout une grande parade sur le tarmac de l’aérodrome. «C’est une chance. Ce ne seront pas les Brandons, mais on va sauver l’essentiel, c’est-à-dire l’âme de notre carnaval qui n’a pas lieu depuis 2 ans: les chars, les guggens et les enfants. C’est aussi pour dire merci à tous ceux qui nous ont soutenus jusqu’à présent, notamment l’an dernier, quand tout allait mal, relève Sylvain Hostettler, président du CDM. Mais c’est aussi pour pérenniser nos Brandons, on ne va pas le cacher.»

N’en déplaise à la critique, organiser un tel événement en ville est impossible actuellement. «Ce le sera sans doute aussi pour les prochains Brandons en mars 2022, il ne faut pas rêver. En juin, les feux étaient au vert, ils sont à l’orange actuellement et à mon avis, on ne va pas vers le beau cet automne. Ce dimanche de septembre est une opportunité incroyable et cela grâce au soutien de l’armée et du commandant de la place», poursuit le président.

Lundi, 407 inscriptions sont parvenues au CDM, via le site internet. Car il est obligatoire de s’inscrire en prélocation pour participer à cet événement qui sera historique, car unique. On rappellera que pour l’instant, seul le drive-in motorisé est pris en compte. Il faut inscrire une voiture pour 50 francs, avec au maximum 7 passagers. «Nous travaillons pour obtenir une dérogation pour la mobilité douce, forcément. Mais nous nous en tenons aux règles imposées par le canton. J’espère que les gens pourront venir à pied ou à vélo. Mais pour le moment, il faut inscrire des voitures. Si nous n’arrivons pas à 1000 participants le 15 août, nous abdiquerons», ajoute Vin-Vin.

Huit guggens, treize chars et d’autres surprises attendent les fêtards, des buvettes et stands seront installés sur le tarmac. «Je peux aussi garantir que les spectateurs ne seront pas parqués, ils pourront se balader comme bon leur semble dans l’espace dédié, précise-t-il. Osons changer nos repères et nos habitudes. Nous sommes les seuls du monde des carnavals en Suisse à pouvoir bénéficier d’une scène pareille. On ne sait pas de quoi sera fait l’avenir, alors profitons-en. Nous, organisateurs, on se doit de proposer quelque chose aux Broyards. On aurait pu rester les bras croisés et attendre on ne sait quoi, mais nous avons décidé d’aller de l’avant, pour faire vivre nos traditions», conclut Vin-Vin. rg