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Chamboulements à la Municipalité

Le résultat du premier tour a apporté quelques surprises. En effet, si tous les membres de la Municipalité se sont présentés, seuls quatre d’entre eux ont été élus lors de ce premier tour. Nouvel arrivant, Jean-Claude Gobet a également été choisi avec un score sans appel.

Parmi les élus du premier tour pour un siège de municipal, il y a Jean-Claude Gobet qui fait une entrée remarquée. Il est accompagné de Sylvain Schüpbach, Patrick Gavillet, Aliette Rey et Sébastien Jung.PHOTOS ARCHIVES

Ludmila  Glisovic

Ludmila Glisovic

11 mars 2021 à 01:00

Après le premier tour des élections, les Lucensois ne connaissent pas encore le visage qu’aura leur Municipalité. En effet, si les municipaux Sylvain Schüpbach, Aliette Rey, Sébastien Jung et Patrick Gavillet, syndic, ont passé l’épreuve des urnes dimanche dernier, les municipaux Vincent Bessard, Ermanno D’Agostino et Daniel Juilland n’ont pas récolté suffisamment de voix pour franchir ce cap, pas plus que Christophe Hossein.

Trois candidats au 2e  tour
Si quatre appelés sont restés sur le rivage, seuls trois d’entre eux ont choisi de se confronter une nouvelle fois au verdict des urnes pour obtenir l’un des deux postes restants, le 28 mars prochain. Ainsi Vincent Bessard, liste 1 Union communale de Lucens, Ermanno D’Agostino, liste 2 PLR, et Christophe Hossein, liste 3 PSS, se représentent. Avec le score le plus bas au premier tour, Daniel Juilland (PLR), sortant, renonce.

Dans cette configuration, si la population plébiscite Christophe Hossein au détriment de l’un ou l’autre de ses concurrents, le PSS sortirait grand vainqueur de ces élections. En effet, avec Jean-Claude Gobet, le PSS compte déjà un représentant supplémentaire.

Un retour par la grande porte
Ce dernier fait une entrée et un retour tonitruants à la Municipalité. Son score de 633 voix, pour une majorité absolue de 494, est sans appel. «Je suis très content», note l’intéressé en ajoutant: «J’ai toujours fait des bons résultats aux élections municipales, mais jamais aussi bons.»

Il faut dire que Jean-Claude Gobet, entré au Conseil communal à 23 ans, a déjà fait ses gammes dans la petite cité broyarde. «J’ai été municipal pendant 19 ans, jusqu’en 2001. Après cette période, je n’ai pas eu envie de retourner au Conseil communal», raconte l’élu.

Pour expliquer son succès, il relève qu’il a travaillé à La Poste. «Personnellement, j’ai eu la chance d’en être le responsable. Ainsi, tout le monde me connaît.» Mais Jean-Claude Gobet met surtout en avant le travail de terrain effectué avec ses colistiers. «Plutôt que d’offrir des roses qui viennent de l’étranger, nous avons donné des œufs d’un producteur local. Une façon de l’aider, et les gens ont beaucoup apprécié ce geste.»

Après 20 ans loin de l’exécutif, avec plus de temps à disposition, Jean-Claude Gobet trouvait qu’il était temps pour lui d’en redonner à la collectivité.

L’équilibre reste
Si rien n’est encore joué dans les rapports de force à la Municipalité, le nombre de sièges revenant aux différents partis aux Conseil communal reste sensiblement le même. Ainsi, en 2016 l’Union communale en avait obtenu 20, et dimanche, il est monté à 22. Le Parti libéral, avec 14 élus en 2016, en a perdu 1 dimanche dernier. Finalement, le PS et sympathisants en a également perdu 1. Il est passé de 16 à 15.

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