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Dans les coulisses du Red Pigs

En cette fin de semaine, le Red Pigs Festival a planté sa sono et ses projos au pied de l’abbatiale. Après un déménagement forcé sur la place de la Concorde, pour cause de travaux sur la place du Marché, l’équipe doit aussi reprendre ses marques, après trois ans sans festival.

Au centre, Laurent Berchier et Patrice Bettex, à l’écoute des conseils du programmateur Stéphane Wicht, sous l’œil du président Christian Friedli.

Rémy  Gilliand

Rémy Gilliand

23 juin 2022 à 02:00

Il y a une certaine effervescence en ce lundi soir, aux abords de la place du Tribunal. Les bénévoles du Red Pigs commencent à envahir les lieux, notamment les salles Cluny et Pierre-Viret. C’est ici que seront installées les coulisses (backstage ça fait mieux!) du Red Pigs.

Le festival doit poser ses nouveaux jalons après deux années sans édition, mais aussi avec le déménagement au pied de l’abbatiale, au lieu de la place de la Concorde qui a accueilli le raout de 2015 à 2019. Les travaux de restauration de l’abbatiale et de la place du Marché en étaient la raison.

Si l’équipe du président Christian Friedli s’accommode de ces changements, il y a tout de même un sentiment de blues à la veille de cette 13e édition. Il y a quelques semaines, le responsable du backstage, Jean-Claude Chassot, a quitté ce monde sans crier gare. Trop vite, trop jeune. «Il était là lors du premier Red Pigs en 2008, se souvient le programmateur Stéphane Wicht. Il va nous manquer!»

Pris au dépourvu à quelques semaines du festival, Christian Friedli a recruté Laurent Berchier et Patrice Bettex pour le remplacer. Et à peine dans le chaudron, la paire prend ses marques. Calepin en main, Laurent Berchier note tout. Son rôle consistera à accueillir les artistes dès ce jeudi. Il devra aussi répondre aux besoins de ces derniers, selon les listes, parfois longues, envoyées par les managers.

«Une seule et unique fois»

«Durant ces trois soirs, nous allons accueillir une cinquantaine de personnes: artistes, musiciens, techniciens, managers et autres», explique Laurent Berchier.

Son coéquipier lui, s’attelle à la mise en place des loges et à l’accueil sur place. «On reçoit une tonne d’informations et on met en commun ce qu’on a. On connaissait tous Jean-Claude et c’est sans problème que nous avons accepté ce défi au pied levé. Mais j’ai tout de suite dit que ce ne serait qu’une seule et unique fois», explique Patrice Bettex. En plus d’être complices au Red Pigs, Patrice et Laurent sont aussi collègues au travail, à la Base aérienne. «On a déjà officié au backstage d’Air14, et c’était une autre histoire», se souvient Laurent, tandis que Patrice a aussi travaillé pour Rock’Oz.

L’équipe des coulisses devra répondre aux goûts et desiderata des artistes qui seront logés à l’Hôtel La Suite, voisin. A l’exemple de ce chanteur français qui souhaite un service pressing, tandis que sa femme est végane… «On va trouver une solution», lance Christian Friedli, encore zen à quelques jours du Red Pigs. Et pourtant, après un mois de beau temps, la météo ne semble pas se mettre du côté des Payernois en cette fin de semaine. «Effectivement, si toute la pluie qu’ils annoncent tombe entre jeudi et vendredi, ça va être quelque chose», ironise Stéphane Wicht en regardant son application météo. «Mais en même temps, je me souviens que l’artiste Polar avait chanté dans le bar et sous des trombes d’eau. L’ambiance était excellente», rassure le programmateur.

Quoi qu’il en soit, tout sera prêt ce jeudi soir pour accueillir les premiers festivaliers pour l’unique soirée payante. Vendredi et samedi, ce sera gratuit.

Plus d’infos et réservations sur www.redpigsfestival.ch

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