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Dernières ovations dans les arènes

Avec les notes de musique finales dimanche soir, Rock Oz’Arènes tournait une page importante de son histoire: 30 ans d’existence et le départ de ce lieu historique. 35 000 spectateurs sont venus partager ce moment et lui dire «à l’année prochaine», où qu’il se trouve.

Pour ce dernier festival dans les arènes, le public attendait Placebo, samedi soir. S’étant fait excuser tardivement, il a été remplacé au pied levé par Michael Patrick Kelly. Il n’aura fallu que quelques secondes au chanteur irlandais, parlant parfaitement le français, pour se mettre le public dans la poche. PHOTOS L. GLISOVIC

Ludmila  Glisovic

Ludmila Glisovic

18 août 2022 à 02:00

Le trentième anniversaire de Rock Oz’Arènes aura été particulièrement chargé en émotions, avec une dernière édition dans le lieu qui l’a vu naître. Il le quitte pour au minimum 5 ans, le temps que les arènes soient restaurées. Dans la foulée, il change de nom pour devenir le Rock Oz.

Après deux ans d’absence, le festival a dû assainir ses finances. Avec un budget de 3,5 millions de francs, revu à la baisse, les organisateurs ont trouvé la bonne recette en proposant une programmation qui a séduit 35 000 personnes, un résultat presque identique à celui de 2019, qui affichait 36 000 entrées.

Le désistement du groupe Placebo a été un coup dur pour les organisateurs. «Impossible de tout prévoir», relevait Charlotte Carrel, directrice artistique. En trois jours seulement, le festival a trouvé un autre artiste, Michael Patrick Kelly. «Personne ne peut remplacer Placebo, mais ça va être super», promettait Charlotte Carrel quelques heures avant le début de sa performance. Elle ne s’est pas trompée. S’adressant à la foule en français, le chanteur irlandais mettait le public dans sa poche en quelques secondes et sa musique faisait le reste.

Un public fidèle

«Ici, il règne une atmosphère unique», exprimaient avec un peu de spleen Pascal et Denise, venus de Guin pour voir Placebo, en évoquant le déménagement forcé de «leur» festival. Et, ils n’étaient pas les seuls. Cependant, pour Florian Marcaione et Raphaël Pillonel, deux des célèbres gladiateurs qui introduisent les artistes, pas question de laisser tomber leurs armures et de ne pas suivre le festival où qu’il aille. Idem pour Lisa Perregaud, la jolie Fée verte qui dispense son élixir magique, de la bleue, les centaines de bénévoles et les milliers de fans. Malgré une certaine nostalgie, ils resteront fidèles à Rock Oz, qu’ils aiment. Promis!

Si les organisateurs positivent la nouvelle du déménagement (lire La Broye du 4 août), ils ne savent pas encore si leur projet et les lieux proposés seront acceptés par le canton de Vaud. La réponse est attendue pour septembre. Alors patience!

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