Des chères têtes blondes pas si sages

Les dangers du monde numérique et des réseaux sociaux, la consommation et le trafic de stupéfiants ou encore le comportement dans les transports publics. Ces aspects ont été abordés mercredi 11 décembre à la salle polyvalente de Salavaux, lors d’une séance de prévention organisée par l’Association scolaire intercommunale d’Avenches et environs (ASIA) en partenariat avec la direction des écoles.

«A partir de 10 ou 12 ans, on considère qu’un jeune est conscient de ce qu’il a fait ou n’a pas bien fait», a expliqué en préambule le préfet Olivier Piccard, à la huitantaine de parents et d’élèves présents. La question du comportement dans les transports publics a été abordée. Nicolas Ferrero, médiateur de CarPostal pour la zone d’exploitation ouest, ainsi que Christian Juriens, de la police des transports CFF, ont pris la parole.

Le sujet est notamment sensible sur les deux lignes de bus reliant Cudrefin à Avenches en passant par Salavaux, deux lignes utilisées quotidiennement par environ 300 élèves, selon les estimations de la directrice de l’ASIA Laurence Duvoisin. Cette dernière, insistant sur le bon comportement de la plupart des élèves, fait toutefois remarquer que des utilisateurs adultes ont signalé des cas de maltraitances entre jeunes ou des bousculades dans des véhicules qui se retrouvent plus que pleins à certaines heures.

«Les conducteurs sont là pour conduire et pour ce qui est du comportement des enfants sur les trajets, il relève de la responsabilité des parents», a rappelé Nicolas Ferrero, faisant observer que les cas de harcèlement augmentent globalement un peu partout, et appelant les parents à intervenir. «Le conducteur ne peut pas toujours voir ce qu’il se passe à l’arrière du bus.» Le médiateur a également relevé des problèmes de sécurité, dans le comportement des élèves, au chargement des bus au collège Sous-Ville.

Côté rail, Christian Juriens a mentionné quelques comportements à risque du côté de Faoug, rappelant l’importance de respecter la ligne blanche de sécurité. «Ces inattentions d’enfants, mais aussi d’adultes, provoquent un accident mortel environ tous les 3 ou 4 jours sur l’ensemble du réseau CFF», a-t-il insisté.

Pour la police cantonale vaudoise, l’adjudant Gilles Perruchoud a quant à lui rappelé le devoir d’exemplarité des parents, les risques du harcèlement et ce que l’on poste sur les réseaux sociaux. «Lorsque vous publiez quelque chose, demandez-vous si vous le placarderiez aussi sur un mur au milieu du village.»