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Des drones volent au secours des faons avec d’excellents résultats

A l’approche d’un danger, instinctivement les faons se tapissent dans l’herbe et demeurent immobiles. Ils sont ainsi vulnérables et difficilement visibles pour les agriculteurs qui fauchent les foins.

Un drone part en exploration au-dessus des champs. En médaillon, deux faons qui doivent la vie sauve à cette initiative de protection.Photos dr

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22 avril 2021 à 02:00

De mi-mai jusqu’à fin juin, les chevrettes (femelles de chevreuil) vont mettre bas dans les prairies. Tapis dans les hautes herbes, les faons sont protégés des prédateurs grâce à leur immobilité et par le fait qu’ils sont inodores.

Malheureusement, cette période correspond à la fauche des foins et ils ne vont pas s’enfuir à l’approche de la faucheuse, ce qui entraîne les conséquences dramatiques que l’on sait.

Méthode très efficace

Afin d’éviter la perte des faons ainsi que le traumatisme de l’agriculteur confronté à des animaux tués ou mutilés après son passage, les drones munis de caméra thermique représentent une alternative intéressante afin de détecter les faons dans les prairies avant de faucher. Cette méthode efficace et très rapide permet de repérer les faons puis de les sécuriser ou de les mettre à l’écart avant la fauche.

La Fondation Sauvetage Faons Vaud, dont l’objectif est d’apporter une contribution aux agriculteurs qui en font la demande, dispose d’une organisation bien structurée sur l’ensemble du canton.

En 2020, les équipes composées de pilotes et de bénévoles motivés ont vérifié 2300 hectares de prairies et ont ainsi pu sauver 236 faons sur l’ensemble du territoire vaudois.

Les interventions sont gratuites, un point important pour que la pratique se généralise et que les agriculteurs ne soient pas freinés par l’aspect financier.

Il faut appeler

Pour la Broye et le Vully, environ 25 bénévoles et pilotes disposant de trois drones seront prêts à intervenir sur appels des agriculteurs au responsable de région (tél. 079 730 31 91), au plus tard le soir avant la fauche, afin de contrôler la parcelle à faucher.

44 miraculés broyards

Les missions ont lieu dès l’aube naissante afin d’assurer un maximum d’efficacité. L’an dernier, 84 agriculteurs broyards ont contacté les bénévoles de la région. 166 prairies ont été scannées et 44 faons ont ainsi échappé aux faucheuses.

Ce bilan est réjouissant et les initiateurs de ces opérations de sauvetage appellent tous les agriculteurs à les contacter, en particulier lorsque la prairie est située aux abords d’une forêt ou qu’ils suspectent la présence de chevreuils.com

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