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Deux listes en vue pour les élections

Pour le scrutin communal de 2021, la commune doit se politiser. Une liste PLR et une autre non partisane se forment.


PK

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26 novembre 2020 à 01:00

A Vully-les-Lacs, les élections communales de mars 2021 amèneront du changement. Et pas seulement au niveau des membres de la Municipalité et du Conseil communal. A l’instar de Valbroye, la commune vulliéraine devra passer au scrutin proportionnel, et non plus majoritaire. Une obligation découlant de la Constitution vaudoise, qui prévoit que seules les communes de moins de 3000 habitants peuvent encore élire leur législatif au système majoritaire. Les candidats au Conseil communal devront donc régater sur des listes.

A un mois et demi du dépôt des listes (du 11 au 18 janvier), deux factions recrutent à Vully-les-Lacs. Formation historique de la région, le Parti libéral-radical a annoncé dès le départ qu’il alignerait ses candidats sur une liste. «On veut proposer des personnes qui ont envie de s’engager», souligne Christophe Tombez, président de la section Vully du PLR. Dans l’idéal, il imagine entre 25 et 30 candidats, sur les 50 sièges du législatif.

Le PLR, fort aujourd’hui d’un noyau d’une dizaine de membres au Conseil communal, se veut ouvert à tous, pour autant que les candidats s’inscrivent à la section. «Le fait de se déclarer officiellement du PLR peut être difficile pour certains, mais on a la chance d’être un parti relativement flexible, par rapport à d’autres, plus directifs.» Pour les intéressés qui ne veulent pas battre le pavillon PLR, il y aura la liste de l’Entente du Vully, alternative pour les citoyens désirant s’investir sans afficher d’appartenance politique.

Conseil plus efficace

«On est partis de zéro. Les statuts sont prêts et nous avons dû définir nos objectifs», explique son initiateur Christian Genilloud, précisant que l’assemblée constitutive est fixée au 17 décembre. «On compte des profils variés. Des jeunes, des moins jeunes, des agriculteurs et différents corps de métiers», dit-il.

A priori pas chaud à l’idée de former des listes et jugeant la limite des 3000 citoyens arbitraire, Christian Genilloud voit tout de même du positif dans le changement de système. «Cela demandera plus d’investissement avant les séances, mais le Conseil gagnera en efficacité. Le travail avec la Municipalité s’en trouvera aussi amélioré.»

Un constat que partage Christophe Tombez. «On aura une meilleure préparation des dossiers.» Il observe qu’avant de ne former qu’une commune, chaque village avait son Conseil général et les discussions se faisaient souvent de manière informelle. «On a perdu cela avec la fusion», observe-t-il. Pour cette raison, lui et d’autres ont mis sur pied des groupes de préparation avant les séances du Conseil. «Il s’agissait d’arriver avec des idées et d’éviter des débats longs et stériles.»

Esprit collectif

Que ce soit du côté du PLR ou de l’Entente, on envisage la prochaine législature sur le mode de la collaboration, à l’abri des luttes partisanes. «On ne s’imagine pas comme un parti d’opposition», souligne Christophe Tombez, ajoutant que «la collaboration avec l’autre groupe est très bonne.» Christian Genilloud abonde. «L’esprit sera de travailler ensemble.» Il estime que plus de la moitié des membres de l’actuel Conseil devraient se représenter sur l’une des deux listes, estime-t-il.

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