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Edy Pürro nous a quittés

Le jeudi 1erdécembre, une foule émue et reconnaissante a rendu un dernier hommage à Edy Pürro, décédé le 28 novembre dans sa 85e année.

Edy Pürro.Photo r. gilliand/A

Rémy Gilliand

Rémy Gilliand

15 décembre 2022 à 01:00

Edy Pürro est né le 9 mai 1938 à Bösingen où il a passé son enfance. Son papa était maçon, sa maman ménagère, il avait trois frères et une sœur. Après ses écoles dans son village et à Guin, il a fait un apprentissage d’employé de commerce. Lors de son école de recrues, il a la douleur de perdre son papa. Il part ensuite travailler à Auvernier où il parfait son français. Au début des années 1960, il est venu à Payerne se présenter dans une société dirigée par Urs Forster, qui a immédiatement engagé le Singinois dans la quincaillerie qui deviendra plus tard la maison Monney-Forster. L’entreprise a changé de nom, devenue SFS, mais il ne l’a quittée qu’à la retraite, 45 ans plus tard.

Dans son intégration payernoise, Edy rencontre la jeune Arlette en 1963. Ils uniront leur destinée en 1965 et naîtront Karine et Stéphane. En 1970, la famille s’établit dans la maison de la route de Bussy.

Edy le sportif

A Payerne, ce sportif invétéré a co-fondé le ski-club Yéti en 1961, avec une équipe d’amis. Il fera du basket, du tennis, participera à la course Morat-Fribourg onze fois. Mais s’il est un sport où il a excellé, c’est bien le tir. Un vrai compétiteur, notamment avec la Broyarde. C’était l’une de ses passions et les médailles et récompenses pleuvaient. Il sera même roi du tir lors du Tirage en 1999. Sa dernière couronne, il l’a obtenue en 2019, alors qu’il était déjà souffrant.

Notre véritable touche-à-tout était aussi un fidèle des Brandons de Payerne. Il a participé à la création de plusieurs chars avec le club de basket. «Nous avions aussi lancé la tradition du samedi costumé en couple», se rappelle Arlette. Mais plus original, son fils Stéphane, co-fondateur de la guggen Les Ménèguèzes, l’entraîne dans la clique à l’âge de 52 ans. Il y jouera pendant 5 ans de la trompette en compagnie de son épouse, de sa fille et de son fils.

A peine six mois après le début de la retraite, ses ennuis de santé ont commencé et ne lui ont jamais laissé de répit. «On a dénombré 28 opérations. C’était un battant, il n’a jamais baissé les bras», dit émue Arlette. Les voisins du quartier ont pu constater son courage: même affaibli, Edy ne dérogeait pas à son petit tour quotidien, histoire de prendre l’air.

Ce bon vivant aimait partager, recevoir des convives. Son autre passion, c’étaient les animaux, notamment ses chats et il pouvait quitter la table pour s’occuper d’eux au grand dam des convives. Il était comme ça Edy. Son autre fierté c’étaient ses quatre petits-enfants. Lors du dernier Tirage, accompagné de ses petites-filles, de ses enfants et de son épouse, le vénérable tireur à la cible est allé recevoir la médaille scellant 50 ans de fidélité. Que d’émotions ce jour-là!

«Ensemble, nous avons eu une belle vie, de beaux enfants et de merveilleux petits-enfants», souligne son épouse. Edy a lutté jusqu’au bout, avec un courage exemplaire et il s’est éteint entouré de sa famille.rg

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