Fête de mai en ligne de mire, sans plus

«Tu viens, tu tires, tu pars!» Tel pourrait être le slogan de l’abbaye Union et Fraternité qui aurait dû organiser son abbaye «complète» ce week-end. Si en 2020, les fins guidons n’ont même pas sorti leurs pétoires, cette année c’est différent. «Grâce aux nouvelles directives, les concours de tir sont à nouveau possibles, mais sous condition», a expliqué l’abbé-président Cyrille Roux, lors d’une rencontre samedi matin avec son comité, la Jeunesse et le président de la fanfare La Lyre.

«Après une longue période d’incertitude, nous avons scellé le sort de notre Fête de mai. L’abbaye ne pourra avoir lieu que sous des conditions strictes, par contre le reste de la fête est annulé», explique-t-il. Le nombre de personnes dans le stand est limité à 15 personnes. Dès lors, le comité a informé ses membres des nombreuses contraintes et envoyé les inscriptions. «Et je dois dire que nous avons été surpris en bien. 140 tireurs se sont inscrits. Lors d’une année normale, comme 2019, nous avions eu 200 tireurs», se réjouit l’abbé-président d’une abbaye forte de près de 400 membres.

Les tirs auront lieu ce samedi toute la journée et le dimanche en matinée. Les tireurs ont été informés de leur horaire de passage et devront s’y conformer. Par contre, le roi sera connu dimanche mais il devra attendre pour son couronnement. «On espère calquer ça avec les festivités de l’Embuscade organisées par la Jeunesse et prévues le dimanche 19 septembre, avec levée de danses, remise des prix et un peu tous les éléments d’une fête normale», espère Cyrille Roux. Une Fête de mai 2 en quelque sorte (plus facile à écrire qu’à dire! ndlr).

Ce week-end, au sortir du stand, après une petite terrasse d’un bistrot villageois, ce sera retour maison pour les tireurs. Pas de buvette ni de tonnelle ni de festivités publiques. Après, on peut toujours partager jambon, fine salée et verre de commune autour d’une table familiale, dans le respect des règles en vigueur. Ouf!

Pour se rappeler comme la fête c’était bien avant ce satané virus, les trois sociétés (Lyre, Jeunesse et UFC) vont publier diverses photos d’archives sur leurs réseaux sociaux ce week-end. De son côté, La Lyre marquera quand même la tradition de la diane du samedi matin. «Nous aurons deux petits groupes de musiciens qui tourneront dans le village de 4 h à 5 h 30, avertit le président René Losey. Mais tout ceci se fera sans apéritif, ni collation», regrette-t-il.