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La gauche payernoise livre ses têtes d’affiche

Le Parti des socialistes et indépendants payernois a laissé sept artistes s’exprimer sur des affiches. Et dans cet élan, deux candidats sont lancés dans la course à l’exécutif.

Quatre des sept artistes devant les affiches exposées sur les vitrines de l’ancien magasin Jomini Chaussures. De g. à droite, Logan Duc, Jennifer Van Nieuwenhuyze, Diane Müller et Simon Walter.Photos rémy gilliand

Rémy  Gilliand

Rémy Gilliand

26 novembre 2020 à 01:00

Cet été, le PSIP avait, avec succès, porté son candidat à la syndicature Eric Küng, avec le slogan «Tout est possible». Pour les prochaines élections communales de mars 2021, le parti reprend le même leitmotiv. Et pour l’incarner et prouver que le PSIP veut faire de Payerne «une nouvelle ville», ses têtes pensantes se sont inspirées d’une démarche qui vient du Québec. Elle vise à donner la parole à des artistes pour illustrer les thèmes de campagne.

«Dès le mois de juin, le parti a contacté sept artistes et ces derniers ont été invités à une rencontre sans la moindre information quant à sa teneur», explique le président Nicolas Schmid. Les contraintes présentées étaient d’intégrer le logo du PSIP, le slogan de campagne «Pour Payerne, tout est possible», suivre une palette de couleurs et choisir un thème (culture, espaces verts, sport, mobilité douce, intégration et commerce local). Aucune ligne graphique n’a été imposée. «Le seul maître mot était la créativité», ajoute Nicolas Schmid. Ainsi Jennifer, Elio, Lara, Simon, Diane, Logan et un artiste anonyme se sont lancés dans l’aventure, avec un résultat plutôt épatant présenté samedi matin, lors d’une conférence de presse.

La diversité des affiches est forte, avec des messages percutants et plutôt parlants. «La prise de risque a payé», ajoute le président, heureux du résultat. Ces affiches seront visibles à la Librairie Page deux mille seize sous forme d’exposition, sur les vitrines vides de l’ancien magasin Jomini Chaussures et sur les différents lieux d’affichage public à Payerne.

Deux candidats à la Municipalité

De là à joindre l’art à la politique il n’y a qu’un pas et le PSIP en a profité pour présenter ses deux candidats à la Municipalité. Eric Küng, 63 ans, enseignant à la retraite, syndic en place depuis août et municipal depuis 2006, se relance logiquement pour 2021. Il sera accompagné du président du PSIP, Nicolas Schmid, 30 ans, gestionnaire en tourisme, cofondateur d’une agence de communication digitale. Il est au Conseil communal depuis plus de 6 ans.

«Payerne doit maintenant se réinventer, et nous sommes convaincus de la qualité de notre proposition», commente Eric Küng. Ce ticket «expérience et jeunesse» développera ses idées durant ces quelques semaines de campagne électorale.

Alliance rouge-verte

Le PSIP et les Verts ont décidé de travailler ensemble pour les élections 2021 en présentant une liste commune et en réalisant une campagne «main dans la main» pour faire évoluer la gauche payernoise. Afin de rassembler et non diviser, le PSIP et la régionale Broye-Vully les Verts ont décidé conjointement de faire front commun afin de défendre leurs idées.

Président de la section les Verts Broye-Vully, municipal moudonnois et député au Grand Conseil, Félix Stürner était présent samedi pour valider cette alliance.

«Nous sommes en reconstruction, car notre parti est fortement descendu au sein du Conseil communal ces 15 dernières années. Nous voyons l’avenir sur les 5, 10 ou 15 prochaines années», plaide Nicolas Schmid. Les objectifs sont quand même là, avec une liste pour l’organe délibérant de 25 à 40 noms, en cours d’élaboration. «Nous aimerions faire perdre 4 sièges au PLR et sa majorité, en décrochant au minimum 23 sièges, au lieu des 19 actuels», explique Nicolas Schmid.

Pour la Municipalité, ce sont donc deux sièges qui sont revendiqués, tandis que le PSIP n’en a qu’un, avec Eric Küng, sous l’étiquette d’indépendant. Quant à une candidature féminine, les PSIP expliquent être dans une politique inclusive. «Nous ne souhaitions pas mettre une femme à tout prix. Il faut trouver une personne qui se sente prête. Cela se fera naturellement», indique Léa Bucher.

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