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La halle rurale, indispensable à la réussite du Comptoir broyard

La halle rurale et son fameux restaurant assureront une nouvelle fois, 
avec brio à n’en pas douter, la présence du monde agricole du 14 au 24 novembre.

En guise de clin d’œil à l’hôte d’honneur de cette édition du comptoir, le Pérou, la halle rurale accueillera des alpagas cette année.Photo dr

■ Danièle Pittet

■ Danièle Pittet

17 octobre 2019 à 02:00

C’est à Avenches dans les locaux de Landi Broye-Vully que le comité de la halle rurale avait convié la presse, mardi dernier, pour présenter le programme de la halle rurale du Comptoir broyard. On le sait, il ne faut pas changer une équipe qui gagne et la maxime vaut aussi en matière d’organisation d’événement. C’est donc 
un programme habituel, mais 
tellement attendu, qui a été présenté.

Les piliers du succès de la halle rurale seront de la partie, à commencer par le fameux restaurant à la spécialité indémodable, les pieds de porc, mais pas que. La cuisine est placée sous la houlette de Sébastien Ney pour la première fois, même si ce dernier a déjà fait trois comptoirs comme second. Sur la totalité de la manifestation, c’est entre 6000 et 6500 repas qui y seront servis et vous ne serez pas surpris d’apprendre que sans une multitude de bénévoles, encadrés par des professionnels rien ne serait possible. Relevons aussi qu’une nouvelle spécialité va s’ajouter aux piotons, tartare et autres saucisses à rôtir à la renommée établie, avec le cordon royal de poulet au fromage du Maréchal. Pour en finir avec le restaurant, soulignons encore qu’il disposera d’un nouveau plancher, ce qui ravit les responsables de la halle.

Au nombre des piliers du succès, il faut aussi relever la présence d’animaux, si la basse-cour, les chèvres naines et des représentantes de la race bovine (deux génisses), ainsi des porcelets seront traditionnellement de la partie, des alpagas remplaceront les possibles poneys ou encore ânes, histoire de faire un clin d’œil au Pérou.

Mieux comprendre les enjeux

Mais la halle rurale, c’est aussi, et surtout, un lieu où reprendre contact avec le monde agricole, soit en appréciant la présence des Landi de toute la région ou encore les métiers du bois sans oublier les apiculteurs ou en s’offrant de passionnantes discussions autour de la tonnelle. Cette année, ce sera aussi une occasion incroyable de mieux comprendre les enjeux des votations qui auront lieu l’année prochaine concernant l’eau et l’emploi de produits chimiques dans l’agriculture grâce à la présence de l’Union suisse des paysans. Ses représentants apporteront au public des éclairages, très souvent édifiants, de la situation au-delà des dogmes.

Pour terminer, prenez vos agendas et notez la date du lundi 18 novembre, à 17 h 30, qui marquera la partie officielle de la Journée de l’agriculture, avec discours (Didier Castella selon le tournus Vaud-Fribourg) mais aussi Nicolas Flotron, soliste de la Fête de vignerons!

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