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Le Groupe Minoterie tire son épingle du jeu

Chiffre d’affaires en hausse tout comme le bénéfice, résultat très satisfaisant à mettre en évidence.


COM/RED

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22 avril 2021 à 02:00

Le chiffre d’affaires a augmenté de 4,2% à 143,7 mio, ce qui est pour l’essentiel redevable à l’augmentation de 3,5% du volume des ventes. L’augmentation du bénéfice d’exploitation (EBIT) à 6,9 mio (4,8%) au terme de l’exercice écoulé (2020), par rapport aux 5,1 mio (3,7%) de l’exercice précédent (2019), reflète les progrès accomplis à l’échelon opérationnel. Le cash-flow réalisé alors que les investissements restaient prudents, avec 3,7 mio par rapport aux 6,5 mio de 2019, a permis de rembourser 6 mio de dettes, si bien que la structure du bilan a de nouveau été nettement renforcée, avec un pourcentage de fonds propres de 79,9% (2019: 75,7%).

Le résultat généralement très satisfaisant de l’exercice 2020 reflète aussi les efforts entrepris depuis de longues années pour simplifier le plus possible la structure d’organisation et alléger les processus internes, en réponse à la consolidation du marché de loin pas achevée du 2e échelon de transformation, afin de comprimer les coûts à tous les niveaux. Mis à part les coûts de matières premières, qui ont absorbé durant l’exercice sous revue 68,4% du chiffre d’affaires net par rapport à 68,3% en 2019, le facteur de coûts déterminant représenté par les frais de personnel a légèrement reculé, passant de 22,666 mio (2019) à 22,511 mio. Cette baisse est d’autant plus remarquable qu’au cours des trois dernières années, l’échelon supérieur de la Direction a connu trois changements pour raisons d’âge, accompagnés de longues phases de mise au courant et de formation de la nouvelle et jeune génération, entraînant la double occupation des postes concernés.

Même si durant l’année céréalière (01.07.2019 – 30.06.2020) statistiquement pertinente, il a été possible de générer une croissance de 2,5% sur le marché suisse de la farine (source FMS) – notamment en raison de l’explosion temporaire des ventes de petits emballages durant à peine trois mois (printemps 2020) liée à la pandémie – l’expérience doit nous interdire de penser que les volumes de transformation (environ 90% de provenance suisse) vont augmenter à l’avenir. En d’autres termes, un volume de marché pratiquement inchangé depuis des décennies, malgré une forte croissance démographique, et l’importation illimitée de produits finis prêts à consommer fabriqués avec de la farine de céréales panifiables, génèrent autour et au sein de la chaîne de valeur une pression sur les marges que seule une nouvelle forte concentration parmi les protagonistes de marché importants pourrait atténuer. Il n’est donc pas recommandé d’intensifier davantage la concurrence d’éviction, mais de consolider le marché avec intelligence et créativité.com/RED

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