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Le Prix à l’innovation broyard a trouvé sa place et fait des heureux

La 2e édition du Prix à l’innovation broyard a sacré la jeune, et déjà très active, entreprise Oust pour son premier prix. Le second revient à un projet en devenir.

Les vainqueurs avec l’organisateur et les sponsors du Prix à l’innovation broyard, de gauche à droite, Thierry Haas, président de la direction de la Banque Raiffeisen Broye Vully Lacs, Nicolas Kilchoer, préfet du district de la Broye et président du jury, l’équipe des cofondateurs d’Oust, François Jomini, Joel Rosset, Sylvain Losey, Jean-Louis Guillet, CEO et fondateur de Soleol, Christophe Rosset (Oust), Olivier Cachin, directeur de la Banque Raiffeisen de la Broye, Philippe Arrighi, agent général de La Mobilière agence de la Broye.Photo Danièle Pittet

Danièle Pittet

Danièle Pittet

30 septembre 2021 à 02:00

Créé pour encourager l’économie régionale, échanger et apporter de l’aide à la réalisation, puis au développement d’idées novatrices, le Prix à l’innovation broyard a trouvé sa place dans le panorama économique de la région. Preuve en est la réussite de sa 2e édition. En effet, le jury, composé des représentants des sponsors et du préfet de la Broye, a dû faire un choix entre 16 projets. Cette profusion d’idées présentées a déjoué les pronostics les plus optimistes, comme l’a relevé Nicolas Kilchoer, mardi en fin de journée lors de la remise des prix aux gagnants.

Née à Estavayer, l’entreprise Oust a séduit le jury tant par son credo «simplifier la vie des gens tout en réduisant notre impact écologique», que par ses nouvelles idées de développement, comme celle de mettre à disposition de ses utilisateurs une «bourse» aux meubles à débarrasser, mais encore utilisables en leur évitant la case déchetterie. C’est tout bête, mais cela évite le gaspillage et des transports. Si Oust est d’ores et déjà active dans toute la Broye, mais aussi à Fribourg et à Yverdon, l’objectif est désormais Lausanne… Un beau challenge qui s’inscrit dans d’autres idées que les 30 000 francs du premier prix reçu mardi vont bien aider.

Le 2e prix de 20 000 francs est allé à un projet en phase de finalisation de son développement. Il est né d’expériences marquantes de choc anaphylactique vécues par son inventeur. En effet, Gilbert-Charles Mueller (Biocrasysteme) a trouvé une solution pour qu’une personne en difficulté sur une réaction allergique majeure puisse trouver dans un même boîtier médicament, adrénaline auto-injectable et un bouton qui le géolocalise et lui permette d’appeler à l’aide de partout les personnes d’une liste préétablie. Son projet est à bout touchant.

Pour boucler la boucle de cette remise de prix, le vainqueur de la première édition, Greenlina SA, basée à Avenches, était aussi de la partie afin de donner des nouvelles de son projet, de son développement et de ses perspectives. Un point intéressant, qui démontre combien il est difficile, sans soutien, de faire d’une bonne idée une réalité.DaP

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