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Les betteraviers et les apiculteurs pactisent

Les producteurs de betteraves, Sucre Suisse et Apisuisse vont développer des projets en commun pour le bienêtre des abeilles.

Cette collaboration vise à résoudre les conflits d’objectifs existant autour de l’utilisation des produits phytosanitaires pour la culture de la betterave. PHOTO ALAIN WICHT/A

COM/RG

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5 octobre 2022 à 18:07

Apisuisse, la Fédération suisse des betteraviers (FSB) et Sucre Suisse SA annoncent la signature d’une convention de collaboration à long terme. L’objectif de cette convention est le développement de projets en commun avec pour but une plus grande écologisation de la culture des betteraves sucrières dans le respect du bien-être des abeilles.

Apisuisse, la FSB et Sucre Suisse SA envisagent cette collaboration comme un moyen approprié de résoudre les conflits d’objectifs existant autour de l’utilisation des produits phytosanitaires. En Suisse, la situation entre l’agriculture et les organisations environnementales et la population est toujours tendue. Les votations sur les pesticides en 2021 ont ravivé ce conflit.

La filière sucrière et Apisuisse sont convaincues que le dialogue avec toutes les parties concernées permet de discuter des défis à relever et de renforcer également la compréhension mutuelle. La collaboration doit être basée sur des échanges transparents et sur une base scientifique afin d’atteindre l’objectif principal: une meilleure compréhension des préoccupations, des défis et des perspectives des organisations concernées comme fondement d’un développement ultérieur de la production des betteraves sucrières. Il s’agit notamment de soutenir des projets de recherche qui permettent l’autosuffisance en sucre tout en respectant les besoins des abeilles. Les premiers résultats de cette nouvelle collaboration sont attendus pour l’été 2023. Différents groupes de travail ont été mis en place par Apisuisse, la FSB et Sucre Suisse SA et travaillent dans un climat constructif sur différents projets, en étroite collaboration avec le Centre betteravier suisse (CBS), divers instituts de recherche et l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG).com/RG

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