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Les bons gestes si on se retrouve face au loup

Les probabilités de rencontres avec le canidé sont plus grandes en hiver alors qu’il suit les cerfs en plaine et se rapproche des localités. Le canton de Vaud communique les bonnes pratiques à avoir.


Isabelle Kottelat

Isabelle Kottelat

1 décembre 2022 à 01:00

Alors que M212, de son petit nom scientifique a été identifié comme le loup rôdant dans la région de la Broye, croquant au passage un mouton ou deux, de Chandon à Trey depuis un an, le canton de Vaud rappelle les bonnes pratiques à avoir en cas de rencontre avec le canidé. Parce qu’avec l’arrivée de l’hiver, les loups suivent les cerfs en plaine, se rapprochent des localités et la possibilité de rencontre avec la population augmente. D’autant plus en présence d’un chien qui attise l’intérêt du loup.

Quoi qu’il en soit, communique l’Etat de Vaud, il s’agit avant tout de rester calme et de garder une distance adéquate, de ne pas essayer d’approcher l’animal ou de le photographier. Tenir son chien en laisse, se retirer lentement et ne pas fuir en courant font aussi partie des recommandations.

Si le loup ne s’en va pas ou que la situation est ambiguë, parler fort ou taper des mains peut s’avérer utile. Si le loup s’approche tout de même, le canton conseille de s’arrêter, crier, se faire le plus grand possible, essayer de l’intimider, lui jeter éventuellement un objet, tout en lui laissant de la place pour qu’il puisse battre en retraite. Ces recommandations s’appliquent également aux chasseurs. Dans tous les cas, les rencontres avec un loup doivent être signalées au surveillant permanent de la faune de la circonscription concernée.

L’avenir du loup au parlement

Au niveau suisse, l’avenir du loup passera par le parlement la semaine prochaine. «Le projet de révision partielle de la loi sur la chasse, que le Conseil national doit traiter, prévoit un affaiblissement massif de la protection accordée au loup en Suisse. A l’avenir, sa population pourrait être réduite préventivement sans dommages liés aux individus tirés. Et les cantons pourraient décider seuls des mesures de protection des troupeaux qu’ils considéreraient comme raisonnables», expliquent les associations de protection de l’environnement dans un communiqué de presse commun publié mardi.

Le même jour, à Strasbourg, la Convention de Berne rejetait une demande de la Suisse de rétrograder le statut de protection du loup.

Moralité, si le Parlement suisse dit oui au projet de révision partielle de la loi sur la chasse, «les dispositions de la convention de Berne se trouveraient nettement contredites», mettent en garde BirdLife Suisse, le Groupe Loup Suisse, Pro Natura et le WWF Suisse.ik

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