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Les impôts ne baisseront pas

CONSEIL COMMUNAL Les élus ont décidé un statu quo pour les impôts, tandis que la Municipalité proposait une baisse.


Rémy Gilliand

Rémy Gilliand

11 novembre 2021 à 01:00

Dans le préavis 7/2021 concernant l’arrêté d’imposition 2022, la Municipalité a demandé une analyse à l’Union des communes vaudoises. Afin de respecter le principe d’autofinancement auquel doit répondre le service de la déchetterie, la taxe annuelle de 45 francs par habitant de plus de 18 ans, devra être portée à 90 francs, dès 2022. Suite à cette augmentation, la Municipalité a proposé de baisser le taux des impôts de 1,5 point, soit de le fixer à 72%. Par cette solution, la Muncipalité répondait à un postulat du conseiller Olivier Treuthardt.

Mais lors du Conseil communal du mercredi 3 novembre, les élus ont été très prudents. Ils ont mis en parallèle les «nombreux et enthousiasmants» projets du programme de législature. «Il faut se donner les moyens de les rendre possibles» a rapporté la commission, estimant qu’il n’était pas opportun de diminuer les impôts. L’amendement proposé de maintenir le taux de 73,5% pour 2022 a été admis à une très large majorité.

Dans la foulée, les Grandcotis ont accepté à l’unanimité de fixer le plafond d’endettement brut à hauteur de 19,5 millions de francs. Il était de 12,5 millions lors de la précédente législature. Le plafond pour les cautionnements, les garanties pour les associations de communes sera fixé à hauteur de 4,5 millions de francs.

Certains conseillers ont été surpris par cette augmentation, mais le syndic Alain Sumi a rassuré en précisant qu’il s’agissait d’un garde-fou plutôt qu’un objectif. Mais elle permettra de réaliser des projets importants pour la commune.

Unanimité pour le SDIS

La révision des statuts du SDIS Broye-Vully a aussi fait l’unanimité. On rappellera que les dix-sept communes qui forment ce service de secours et d’incendie doivent aussi se pencher sur cette révision qui a pour but, notamment, de créer un plafond d’endettement en vue de la construction d’une caserne principale à Payerne. Le bâtiment datant de 1964 est devenu trop exigu et ne répond plus aux exigences actuelles.

Le commandant du SDIS, Laurent Quillet, avait auparavant fait un exposé détaillé de son service. Les questions ont surtout porté sur l’avenir de la «caserne» de Grandcour. Les élus ont été rassurés sur sa nécessité pour les années à venir. Une vingtaine de sapeurs-pompiers font partie du Détachement d’appui de Ressudens et le site opérationnel répond parfaitement aux critères de l’Etablissement cantonal d’assurance contre l’incendie et les éléments naturels du canton de Vaud. Actuellement la participation des communes se monte à 38 francs par habitant. L’ECA verse un supplément de 40 francs.

Lors du dernier conseil d’octobre, le conseiller Marcel Jaquier avait déposé une motion pour la création de places de parc le long de la rue du Bourg, sur le domaine public. Le 3 novembre, cette motion s’est transformée en résolution, sous l’impulsion du président Olivier Treuthardt, cela afin que la Municipalité puisse se pencher sur ce sujet. Selon Marcel Jaquier, cette solution permettrait de décharger la place des Chavannes de ses véhicules. Le municipal Olivier de Blaireville a informé que des réflexions étaient déjà en cours.rg

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