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Les prétendants se bousculent au portillon

La course à l’élection des nouvelles autorités staviacoises promet d’être très disputée avec un grand nombre de candidats et la suppression des cercles électoraux pour l’exécutif.

Beaucoup de candidats, peu d’élus donc beaucoup de déçus en prévision parmi ceux qui ne pourront pas entrer dans le Conseil communal ou le Conseil général du chef-lieu broyard.Photo isabelle kottelat

Isabelle  Kottelat

Isabelle Kottelat

28 janvier 2021 à 01:00

Alors que le débat sur la gestion des déchets, un serpent de mer à Estavayer, fait rage sur les réseaux sociaux, les papables se bousculent tous azimuts pour faire partie des nouvelles autorités staviacoises.

Un nombre record de candidats, avec 49 personnes dont 18 femmes pour les 9 sièges de l’exécutif, alors que tous les élus en place se représentent, sauf Dominique Aebischer (PDC) qui a démissionné l’automne dernier, et 159 pour les 60 fauteuils du futur Conseil général.

De quoi changer la donne, si on prend en compte la suppression des cercles électoraux pour l’élection du Conseil communal. Les candidats se sont ainsi ralliés à des partis en place pour cette course à l’élection, à l’instar des trois conseillers communaux Eric Chassot (syndic), Philippe Aegerter et Samuel Ménétrey qui avaient rejoint le PDC en 2019 déjà.

En outre, les partis en lice alignent chacun des personnalités bien connues du nouveau Estavayer; anciens syndics des communes d’avant la fusion de 2016 comme Christophe Noël, Carole Raetzo, des députées (Anne Meyer Loetscher et Rose-Marie Rodriguez) ou responsable de l’Estivale avec Nicolas Bally.

Avec neuf candidats pour l’exécutif et 27 pour l’organe délibérant, le PLR affiche sa volonté d’obtenir un deuxième siège au Conseil communal (celui qu’il avait perdu lors des dernières élections) et même d’en briguer un troisième «afin d’équilibrer les forces en présence», indique-t-il par voie de communiqué. Pour le Conseil général, les libéraux-radicaux comptent ravir 12 sièges.

Le Groupe indépendant, lui, lance 9 candidats. Il entend garder son siège au Conseil communal, occupé aujourd’hui par Joseph Borcard, et en veut un deuxième. Au Conseil général, il en vise deux de plus qu’actuellement, c’est-à-dire au moins 7 sièges. Le Parti socialiste et l’UDC, qui n’occupent actuellement qu’un siège chacun au Conseil communal, alignent tous deux neuf candidats pour élargir l’offre aux citoyens et grappiller chacun un deuxième fauteuil.

Quant aux Verts, ils font leur entrée dans la course avec respectivement 4 et 9 papables.

Dans les villages, l’élection conserve les cercles électoraux pour le Conseil général. Si certains repartent avec les élus sortants ou le même nombre de candidats que de sièges, d’autres ont dédoublé leurs listes comme à Murist, Rueyres-les-Prés ou Vuissens.

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