Monique Durussel n’ira plus aux champignons

C’est à l’église de Chesalles, le vendredi 9 décembre, que les derniers hommages ont été rendus à Monique Durussel. Sa très grande famille, les habitants du village, des amis et connaissances ont facilement contribué à remplir l’édifice, pourtant assez vaste.

Née le 29 mars 1944, dans le village où elle a passé toute sa jeunesse, la défunte, dont la santé était chancelante, a dû être hospitalisée ces derniers temps. Après un court séjour, la maladie l’a emportée tout en mettant un terme à ses souffrances.

Monique était la cinquième d’une très grande famille de 13 enfants, dont quelques-uns sont déjà partis.

Après sa scolarité obligatoire accomplie à l’école du village, elle a suivi les cours de l’école ménagère de Lucens. Jusqu’à son mariage, elle est restée dans la maison familiale pour collaborer aux tâches d’une petite exploitation, dont le chef de famille assumait avec une scrupuleuse attention la fonction de cantonnier; de plus il était doté d’un engagement hors du commun.

En 1966, elle a épousé Bruno Zanuttini. De leur union naquirent 2 fils, Richard et Henri. Elle a beaucoup collaboré avec son époux dans les travaux de peinture et de pose de tapisserie en parallèle avec l’éducation de ses garçons. Après la séparation du couple, Monique a été employée, jusqu’à sa retraite, de l’entreprise Famaflor SA, à Moudon.

De ses cinq petits-enfants, deux ont manifesté leur attachement à leur grand-maman en déclamant un texte avec une très grande émotion. Son souvenir restera gravé dans leur cœur. Puis la chanson de Marcel Amon Les roses blanches, rappelant les 3 roses déposées sur le cercueil, a maintenu l’assemblée dans un silence religieux, rempli d’émotion.

Monique, qui habitait la maison «Près du Tronc» que les habitants du coin ont toujours appelé la «Petite Maison», aimait beaucoup la nature, les promenades avec son chien et surtout la cueillette des champignons, dont elle raffolait.

C’était une grande travailleuse qui ne rechignait pas à la tâche.

Avec elle disparaît une personne attachante, une dame sympathique qui inspirait la joie de vivre. Elle laisse toute une communauté dans la peine.