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Pedibus accompagne
les enfants à l’école

La coordination Pedibus Vaud organisait une réunion d’information, mardi 26 mars à l’aula du collège Derrière-la-Tour, afin de sensibiliser les adultes à la sécurité de leurs enfants sur le chemin de l’école.

Gwennaël Bolomey, coordinateur Pedibus Vaud et défenseur de la mobilité douce 
sur les chemins de l’école.Photo philippe causse

■ philippe causse

■ philippe causse

28 mars 2019 à 01:00

Avec la hausse régulière de la circulation, la sécurité des enfants reste une préoccupation majeure en Suisse. Avec beaucoup de pédagogie, l’adjudant Marc-André Daven, de la brigade de prévention routière, explique en ouverture de séance à la dizaine de parents présents, les principes de l’éducation des écoliers sur leur chemin quotidien: «Il faut former les bambins dès le plus jeune âge, les responsabiliser en leur montrant l’exemple et leur apprendre les règles de bonne conduite.»

C’est dans ce cadre sécuritaire qu’il est fortement préconisé de privilégier les déplacements à pied, avant le vélo ou le bus scolaire. Outre l’effort physique bon pour la santé, ainsi que l’autonomie et la responsabilisation qui en découlent, se rendre en classe par ses propres moyens revêt un rôle social important. C’est dans ce but-là que Pedibus a fait son apparition en Suisse, il y a vingt ans. L’Association transport et environnement (ATE) a repris en main ce réseau de lignes pédestres en 2002, créant des coordinations Pedibus dans chaque canton. Gwennaël Bolomey, coordinateur pour le canton de Vaud, détaille alors le principe de cet accompagnement, très simple au demeurant. «Des volontaires escortent à tour de rôle les élèves à pied jusqu’à l’école, sur une ligne prédéfinie fonctionnant comme une ligne de bus. Les parents, voire les grands-parents, encadrent les têtes blondes dans la proportion d’un adulte pour six enfants, leur apprenant ainsi les règles de sécurité et les bons comportements à avoir face à la circulation.»

Des Payernois intéressés

Si l’idée de base est effectivement simple, sa mise en œuvre l’est beaucoup moins. Le rôle de Gwennaël Bolomey prend alors toute son importance. «Nous mettons les personnes intéressées en relation afin qu’elles mettent en place des règles, c’est-à-dire l’horaire qui leur convient et l’itinéraire le plus sûr. Nous fournissons également le matériel, par exemple les panneaux symbolisant les arrêts.» Une assurance responsabilité civile gratuite est même proposée en collaboration avec le Bureau de prévention des accidents (BPA). L’automne passé, trois lignes Pedibus ont été créées à Moudon, une à Grandcour et une à Corcelles-près-Payerne. Un sondage a fait apparaître un nombre élevé d’habitants intéressés par ce principe, sur la ville de Payerne, où la mise en œuvre d’une ligne Pedibus ne saurait donc tarder. A relever que Payerne a déjà compté des lignes similaires par le passé.

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