Logo

Actualité

Pour l’amour de la musique

Le week-end dernier, 350 jeunes musiciens fribourgeois sont venus participer au Concours cantonal des solistes, certains pour la première fois, la plupart accompagnés de leur famille. Une expérience musicale unique.

Un comité d’organisation heureux: (derrière de g. à dr.) Lucas Bürgy, Emilie Maendly, Gérald Bürgy, Alexandre Coucet, Pierre-Alain Maendly et Fanny Bersier, (devant de g. à dr.) Mathias Gagnaux, Lorine et Séverine Berger.Photos phc

Philippe  Causse

Philippe Causse

2 février 2023 à 01:00

En montant sur la scène le vendredi à 17 heures, le Vulliérain Romain Brecher a ouvert le 29e Concours cantonal fribourgeois des solistes qui s’est tenu du 27 au 29 janvier à Cugy. L’événement organisé par la fanfare paroissiale l’Union de Cugy-Vesin a occupé la grande salle communale, ainsi que deux autres au cycle d’orientation (CO).

Après deux ans de batterie seulement et pour une première participation, Romain Brecher, venu en famille de Lugnorre, n’avait pourtant pas l’air intimidé en s’installant derrière sa caisse claire, ses baguettes sous le bras. «C’est stressant, mais je suis content de ce que j’ai fait», a-t-il tout de même avoué après coup.

Le temps d’un week-end, 350 musiciens ont affronté avec bravoure le public présent, la famille qui s’est souvent déplacée en nombre et les jurys d’experts, sans trop de trac pour certains. «Nous écoutons à l’aveugle et mettons en commun nos impressions, enrichies de nos spécialités propres pour apprécier chaque candidat. Le but est de formuler un rapport positif dans le but d’encourager chaque musicien à s’améliorer», confiaient Laurent Tinguely et Vincent Maurer, deux des douze experts mandatés par la Société cantonale des musiques fribourgeoises (SCMF).

Dimanche soir, Gérald Bürgy, président du comité d’organisation et de la fanfare cugycoise, était aux anges. «Avec mon équipe, nous sommes sur le pont depuis un an et demi. La gestion des auditions s’est parfaitement déroulée, les 170 bénévoles ont fait du beau travail, contribuant à mettre tous les candidats dans les meilleures conditions possible.»

Sortir de sa zone de confort

Des estafettes prenaient effectivement en charge chaque candidat pour l’escorter individuellement de son local de chauffe jusqu’à sa salle d’audition, en empruntant des passages hors public. «Ce n’est pas obligatoire, mais il était important pour nous que chacun ait la possibilité de rester dans sa bulle», confirmait Gérald Bürgy.

«Difficile pour nous de superviser un concours qui change de lieu chaque année, mais c’est motivant pour les musiciens concernés de jouer à domicile. Même s’il s’agit d’une compétition avec un classement à la clé, le but est aussi de réaliser une prestation devant un public et de sortir de sa zone de confort», analysait Beat Rosenast, membre de la commission de musique de la SCMF et professeur de clarinette au Conservatoire de Fribourg.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus