Logo

Actualité

Premier échelon pour la caserne

L’assemblée des délégués du Conseil intercommunal de l’association de communes du SDIS BroyeVully a accepté un crédit d’étude de 900 000 francs pour le projet de nouvelle caserne à Payerne.

Image de synthèse du projet de caserne. Le coût du chantier est estimé pour l’instant à 9 millions de francs, avec une subvention de 1,2 million attendue de l’ECA.

Rémy  Gilliand

Rémy Gilliand

8 décembre 2022 à 01:00

Jeudi dernier, à Corcelles-près-Payerne, les délégués des 17 communes membres du Conseil intercommunal du SDIS Broye-Vully ont accepté à une très large majorité, moins une abstention, un crédit d’étude de 900 000 francs. Ce dernier servira à peaufiner le projet d’une nouvelle caserne à Payerne.

La caserne de Payerne, située dans le complexe de l’Hôtel de Ville, a été réalisée au milieu des années 1960. Elle ne répond plus aux besoins ni aux normes et son emplacement est problématique pour les soldats du feu miliciens qui doivent se rendre en urgence à la caserne pour ensuite partir porter secours. Ce projet de construction n’est pas d’aujourd’hui puisqu’une première esquisse au début des années 1990, à la Palaz, était restée dans les tiroirs de l’Exécutif payernois.

Un comité de pilotage et une commission technique ont été mis en place. Quant au terrain dévolu à cette nouvelle caserne, il se situe dans le secteur Grandes-Rayes - rue du Mont-Tendre (voir La Broye du 17 novembre). C’est la seule parcelle communale disponible sur le territoire en fonction des normes d’intervention édictées par l’ECA. Dans les faits, ce terrain est propriété d’Armasuisse Immobilier. La commune de Payerne bénéficie d’un droit distinct et permanent d’une durée de 80 ans. Mais jeudi, la teneur du préavis ne concernait que le crédit d’étude. Dans son rapport, la commission de gestion et des finances (Cogef), présidée par le municipal corçallin Olivier Cherbuin, ne s’est pas attardée sur les aspects techniques, mais purement financiers. Cependant, quelques délégués ont déjà fait part de questions techniques, notamment sur les accès et aussi sur la hauteur du bâtiment. La Cogef a émis un vœu concernant l’extension prévue. «Cette partie-là n’est pas claire. Nous demandons au comité directeur de définir ses besoins avant la prochaine étape du projet», a indiqué Olivier Cherbuin.

«Cette extension n’est pas indispensable pour l’instant, à moins que nous ne bénéficiions de la marge financière adéquate, sinon ce sera pour le futur», a répondu la présidente du Codir, Laure Ryser. L’extension ne serait pas subventionnée par l’ECA.

Si la présidente s’est réjouie de cette acceptation du crédit par les délégués, elle attend patiemment la décision des Payernois sur le DDP prévu, en principe, lors du Conseil communal du 15 décembre. Le crédit de construction sera lui voté par les délégués des communes en mai 2024.

Facture contestée

Le commandant du SDIS, Laurent Quillet, a annoncé que 32 personnes allaient participer à la phase de sélection. Le recrutement de novembre a donc été bénéfique. 6400 courriers ont été envoyés aux personnes ayant entre 18 et 34 ans.

Dans les divers, le délégué de Vully-les-Lacs, Emile Sphar a lu une motion au nom de sa Municipalité. Cette dernière s’oppose à une facture de plus de 16 000 francs concernant la participation du SDIS à la sécurité feu du Rock The Lakes à Vallamand, l’été dernier. «Vully-les-Lacs ne peut pas être tenu responsable de la mauvaise couverture incendie résultant de l’éloignement des casernes», a expliqué Emile Spahr.

«Nous avons déjà répondu à ces questions le 13 octobre dernier. C’est normal que le SDIS facture ses heures à des tiers, surtout si l’emplacement est hors zone des standards de sécurité et cette demande a été faite au travers du Pocama. La Municipalité aurait pu suppléer. Ce n’est pas aux communes du SDIS de payer cette facture, puisque Vully-les-Lacs a souhaité la présence du SDIS sur place. Nous n’allons tout de même pas renvoyer les mêmes explications», a répondu Laure Ryser.

Le président du Conseil intercommunal, Nicolas Schmid a fait voter les délégués sur la recevabilité de cette motion transformée en postulat. Il a été refusé à la majorité, avec de nombreuses abstentions. Il ne sera donc pas pris en considération.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus