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Récup et menuiserie pour mettre le pied à l’étrier

Bien dans la mouvance de récupération de matériel, l’atelier débarras d’appartements et réfection de meuble de Broc à bois ne chôme pas.

Frédéric Jacot, responsable de l’atelier Broc à bois et Marlyse Rufener, responsable du SeMo, devant des bobines qui deviendront des tables originales. Photo ludmila glisovic

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4 mars 2021 à 01:00

«Nous accueillons des jeunes qui ont terminé l’école obligatoire et qui n’ont pas de place d’apprentissage. Pour bénéficier de cette mesure, ils doivent être inscrits auprès de l’Office régional de placement (ORP)», explique Marlyse Rufener, responsable du SeMo à Payerne. Dans ce contexte les jeunes bénéficiaires, 48 au maximum par année, ont le choix entre 4 ateliers: la cuisine, le commercial, la maintenance et la menuiserie avec Broc à bois. «Ces mesures d’insertion professionnelle offrent un début de formation. En période hors Covid, nous invitons, par exemple, des entreprises formatrices à venir présenter des métiers dans lesquels on recrute et nous participons à des événements professionnels comme les SwissSkills», ajoute Marlyse Rufener.

Une marche vers l’indépendance

Les modules des formations sont des premiers pas vers une vie active et une école de vie. «Avec le débarras d’appartements, Broc à bois permet aux jeunes d’être confrontés au monde, en dehors des murs de l’atelier de menuiserie, relève Frédéric Jacot, le responsable. C’est l’occasion de voir comment ils se comportent et de découvrir leurs qualités. Ils sont plongés dans la réalité.»

Les jeunes participent au tri de ce qu’ils débarrassent. Ils apprennent à regarder, à prendre des décisions. Une tasse, un plat de cuisson en verre, etc., sont-ils en bon état ou bons à jeter. La machine à café fonctionne-t-elle? «Ce sont souvent des jeunes qu’on a laissé nager. Ils ont besoin d’apprendre à se concentrer, à aller au bout des choses», souligne le responsable. Un travail de tri important puisque tous les petits objets qui peuvent encore servir et plaire seront mis en vente en brocante.

A l’atelier, une deuxième vie est aussi donnée aux objets plus volumineux. Ces derniers seront mis en vente à tout petit prix sur Anibis. Mieux vaut vendre bon marché que de devoir stocker. «Nous sommes en train de travailler sur un ancien banc en métal que nous reconstituons avec des skis», donne en exemple Frédéric Jacot, avec en toile de fond une armoire décapée et des bobines de câbles électriques qui feront de belles tables. «Les jeunes participent aux idées. Et, si nous vendons plutôt les objets bruts, ils peuvent proposer de vrais projets pour les changer. C’est un travail d’équipe. Pour certains arrivés cabossés, leur passage au SeMo se transforme parfois en une belle histoire!»

Privés de marché en ville, les jeunes pourront exercer leurs talents de vendeurs et de négociateurs lors du tout premier vide-grenier organisé par le SeMo à la Boverie 33, le jeudi 25 mars de 8 h 30 à 16 h.lug

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