Un jour comme les autres pour un vaillant nonagénaire

Jeudi 8 décembre, Jean-Claude Bloch a fêté ses 90 ans entouré des siens, chez son fils Yves, à Moudon.

Pour Jean-Claude, le jour de son nonantième anniversaire est un jour comme les autres. «Pour moi c’est un jour normal mais je suis heureux parce qu’il y a la famille», dit-il avec le sourire.

Originaire de la commune de Chabrey (aujourd’hui nommée Vully-les-Lacs), il naît le 8 décembre 1932 à Moudon. Il fait partie d’une famille de 4 frères et 4 sœurs dont deux d’entre eux décèdent à la naissance.

A 16 ans, il part apprendre le métier de boucher en Suisse alémanique. Plus tard, Jean-Claude a notamment été boucher chez Duvoisin à Moudon. C’est un métier qui le passionne et qu’il exercera jusqu’à sa retraite.

Il se marie en 1963 à l’âge de 31 ans puis a 3 enfants.

Sa famille le décrit comme étant travailleur, doué dans sa profession et ayant le cœur sur la main. Le nonagénaire a transmis son amour pour le travail à ses enfants et petits-enfants. «Dans la famille Bloch, tout le monde aime travailler», précise son fils Thierry.

Très actif, il est passionné par le football. Il tire d’ailleurs de cette activité son surnom Léon. «Un monsieur qui avait l’âge de mon père et qui jouait au football m’a dit un jour: «De mon temps, on appelait Léon celui qui bouchait les trous.» Je jouais au but et partout ailleurs sur le terrain alors il m’a surnommé Léon», explique Jean-Claude.

Il pratiquera ce sport tout au long de sa vie et continue à présent de suivre le football à la télévision.

La Municipalité de Moudon, qui lui a notamment offert un gâteau d’anniversaire, était représentée par la syndique Carole Pico accompagnée de Christian Puthod, assistant de sécurité publique moudonnois. Tous deux ont des liens particuliers avec la famille Bloch. «Non seulement je suis là en tant que syndique, mais je suis aussi là en tant qu’amie. Cela me fait penser à mon papa qui t’aimait beaucoup. Vous avez passé de belles années ensemble. Tu as aussi travaillé quelques années pour mon papa, je me souviens que tu venais beaucoup à Granges-Marnand et j’ai d’excellents souvenirs de toi», s’est ainsi exprimée avec émotion Carole Pico.