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Un projet au nom de la durabilité

Un hangar à copeaux a été inauguré jeudi dernier par la Corporation forestière de l’enclave d’Estavayer-le-Lac. Situé au bois de la Faye à Lully, il saura répondre aux futurs besoins des consommateurs.

Benoît Chanez, architecte, André Page, concepteur et constructeur du hangar, Fabien Monney, président du comité directeur de la Corporation forestière de l’enclave d’Estavayer-le-Lac, Cédric Bachmann, garde forestier et gestionnaire de la corporation, ainsi que Dominique Schaller, chef du Service des forêts et de la faune.

Sarah  Schmitt

Sarah Schmitt

14 juillet 2022 à 02:00

Après bientôt une année d’attente et plus de 800 heures de travail, la Corporation forestière de l’enclave d’Estavayer-le-Lac a enfin pu présenter officiellement son nouveau hangar à copeaux. Achevé en août 2021, il est situé sur le même terrain forestier qui a accueilli Broye Luminis en décembre dernier. En 2012 déjà, des idées naissaient quant à la création d’un centre forestier ainsi que d’un nouveau hangar. L’idée avait finalement été laissée de côté, puis reprise et remodelée quelques années plus tard, en 2018, pour aboutir à l’entrepôt actuel. D’un coût total de 750 000 francs, ce dernier possède une surface couverte de 500 m2 qui pourra accueillir jusqu’à 3000 m3 de copeaux à la fois.

Bois local

Le plus de ce projet? Le bois à l’origine des copeaux stockés ici est exclusivement issu des forêts autour de Nuvilly et Aumont, ce qui permet de lui donner l’appellation «bois suisse». Selon Fabien Monney, président du comité directeur de la corporation, cette réalisation répond à une augmentation de la demande en copeaux, appelés «plaquettes» dans le langage forestier. Il ajoute être «centré par rapport aux besoins des clients». Une fois sèches, les plaquettes sont utilisées pour les chauffages de particuliers ainsi que de l’école de Lully, du secteur sud de l’armée, de l’administration de Cheyres-Châbles et du CO de Cugy.

Des forêts essentielles

Dominique Schaller, le chef du Service des forêts et de la faune, a mis en avant la «nécessité d’entretenir nos forêts». Les forêts possèdent un rôle évident pour l’équilibre de la biodiversité, mais doivent aussi être un lieu d’accueil pour le public. Il rappelle également qu’en utilisant ce bois, «on ne surexploite pas la forêt, car on va toujours utiliser seulement ce que la forêt produit». Cela permet de garder de côté un certain capital forestier. A l’avenir, la corporation devra se pencher du côté des forêts privées, encore largement «sous-exploitées» selon Fabien Monney.

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