Un siècle de Broyarde

Les Grandcotis sont impatients d’accueillir les Broyards, les pieds dans les copeaux du 25 au 28 mai 2023. Le corps de musique la Lyre prend son tournus pour organiser la Fête des musiques broyardes. Et ces festivités auront une connotation toute particulière, car ce sera la 100e réunion des musiciens de notre coin de pays. Tout un symbole puisque en 1921, sous la présidence de Jules Oulevey, député, la Lyre de Grandcour – fondée en 1912 – organisait une première rencontre des musiques broyardes. Précurseurs, les Borgnes (c’est le surnom des habitants) avaient vu d’un bon œil ce saut des frontières, en réunissant sur leurs terres des sociétés vaudoises et fribourgeoises. Une riche idée qui a porté ses fruits, car la Broyarde reste la fête intercantonale la plus populaire et cela fait 100 ans que ça dure, selon un tournus bien établi entre les sociétés du giron.

«Pour cette fois-ci, le Covid a un peu décalé notre tour», relève le président du comité d’organisation, Charles-Edouard Bonny, avec une fête prévue en 2021.

Les Grandcotis ont déjà placardé l’affiche des festivités. Le samedi 13 mai, se déroulera le concours des solistes et petits ensembles, agrémenté d’un marché artisanal dans le vieux bourg.

Jeudi 25 mai, la place de fête sera ouverte avec un grand loto. Le vendredi 26 mai, les communes du district seront conviées pour leur journée. En soirée, repas-spectacle avec le groupe Fäaschbänkler. La billetterie est déjà ouverte.

Samedi 27 mai, concours des dix-huit sociétés du giron et concours de marche. Et le dimanche 28 mai, grande journée du giron avec «le» cortège, concerts, morceau d’ensemble…

L’équipe organisatrice joue la partition de l’intercantonalité, avec cantine et tonnelle installées à Grandcour, presque à cheval sur la frontière. Quant au concours des sociétés du samedi, il aura lieu à Gletterens. «La commune a une superbe salle qu’elle nous met à disposition. Les préparatifs de la Broyarde se passent bien. On soigne les détails et on se réjouit d’accueillir les Broyards à Grandcour dans six mois», s’enthousiasme Charles-Edouard Bonny.

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