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Egratigneur

L’Egratigneur


Par rémy gilliand

Par rémy gilliand

5 septembre 2019 à 02:00

Voulant faire plaisir à son parrain pour ses 90 ans, ce brave Payernois a concocté un magnifique panier garni avec de dives bouteilles et surtout de la charcuterie label Cochon rouge. L’anniversaire a lieu en Valais, chez la fille du parrain qui, lui, réside à Genève. Ce dernier a fait le trajet grâce à son dévoué beau-fils qui est venu le chercher pour cette journée d’anniversaire. Vous suivez?

Autour d’un verre de fendant, forcément, à la réception du panier, le Genevois est aux anges en s’imaginant déjà déguster le rouleau (spécialité payernoise), le saucisson payernois (pardon, ça ne se dit plus) et le saucisson sec (le bologne si vous préférez), avec un bon coup de rouge. Vu qu’on est dans le Vieux-Pays, la joyeuse équipe engloutit raclettes et coups de blanc. La journée se passe dans une belle ambiance. Mais à 17 h, le beau-fils sonne l’hallali et embarque le parrain pour le ramener à Genève, le panier garni bien en place dans le coffre de la puissante berline. Après des heures de route, les bouchons sur l’autoroute, l’hidalgo – il faut préciser qu’en plus d’être Valaisan d’adoption, le beau-fils est surtout Espagnol – laisse le nonagénaire au pied de son
immeuble et retourne sur Sion…

Dans la soirée, le vaillant nonagénaire genevois a soudain un petit creux et se dit qu’un morceau de sauciflard payernois passerait bien… Mais où est le panier?

Après un retour en Valais, une partie du contenu périssable du panier a repris le lendemain la direction de la Cité de Calvin, grâce à La Poste en colis express…

«Fameuse, cette cochonnaille. Elle est bien mûre», a plaisanté le parrain, en remerciant le filleul payernois qui, lui, n’avait rien suivi de ce périple de… 600 km. Quant aux bouteilles de «vaudois», elles seraient encore en mains valaisannes. Faut pas abuser du bilan carbone!

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