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Egratigneur

L’Egratigneur


Par jean-daniel fattebert

Par jean-daniel fattebert

10 octobre 2019 à 02:00

Un lecteur de Constantine, dans le Vully (pas du nord-est algérien) nous interroge à propos d’un candidat au Conseil national fribourgeois, dont le portrait est fièrement affiché en terre vaudoise, le long de la route menant de Grandcour à Chevroux. Il nous demande si le 19e siège vaudois suscite à ce point la convoitise de nos voisins?

Que répondre à ça? Sinon que le candidat en question doit considérer que la libre circulation des personnes est une pratique dont les bienfaits collatéraux sont multiples. Une capacité d’adaptation aux particularités régionales, qu’il faut saluer comme un exercice d’assouplissement, en prévision des contorsions fédérales à venir.

A ce propos, le schéma de fonctionnement à géométrie variable de certains municipaux veveysans est exemplaire. Un jour ils sont élus, le lendemain on les évince par la petite porte, mais, peu après, ils reviennent par la fenêtre, grande ouverte. Il y a de quoi susciter des vocations chez ceux qui auraient du temps à consacrer à la collectivité, non?

Mais ne nous perdons pas sur le sentier des errements municipaux. Revenons sur les chaussées fleuries des élections fédérales. Il est vrai que l’éclosion des portraits, ces derniers jours, jusqu’en bordure des plus modestes chemins vicinaux, interpelle. Et pas uniquement les braves citoyens en mesure de voter.

Un copain m’a avoué que son petit-fils, en âge d’adoration des westerns où le portrait des méchants était affiché sur les portes des saloons, lui a demandé ce qu’ils avaient fait, tous ces gens, pour être ainsi recherchés par le shérif?

— Et tu lui as répondu quoi?

— Pour l’instant, rien, mais que ça ne saurait tarder…

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