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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

17 octobre 2019 à 02:00

Les collisions de l’actualité ont ceci de bon qu’elles 
apportent de quoi colorer les silences suspects, autour des tables du Café du Commerce.

Ainsi, en pleine période électorale, le cossu déficit de la Fête des vignerons a pu voler la vedette, 
le temps de quelques répliques savoureuses, aux 
experts autoproclamés du réchauffement climatique.

Entre ceux qui n’ont pas vu le spectacle, mais qui cernent tous les aspects négligés d’évidentes économies, et les autres, qui l’ont vu mais restent épouvantés par son gigantisme, ceux qui l’ont aimé comme un merveilleux cadeau ont de la peine à se frayer un chemin.

Trop de figurants, trop de technique, trop de tout, les cailloux lancés dans le jardin des concepteurs ne sont pas calibrés menus.

La fête n’était-elle pas trop belle pour nous? Je l’ai vécue aux côtés d’un couple de Français, venu tout exprès de la région de Montpellier pour ne pas rater ça. A la fin d’une représentation nocturne poignante, les mots leur manquaient pour commenter ce qu’ils venaient de partager. Le mari a juste murmuré «je n’ai jamais rien vu de semblable, c’est beau, profondément beau».

Cartésiens comme je vous connais, vous allez me dire qu’il peut bien trouver ça magnifique, ça n’est pas lui qui va éponger l’ardoise. D’accord, mais lui a traversé la moitié de la France pour voir ça. Et il a payé son ticket.

Amis Fribourgeois, soyez vigilants! Les Vaudois sont en train de traquer jusqu’au dernier picaillon utile à renflouer la caisse de la Confrérie des vignerons. Ils pourraient bientôt vous demander de financer le costume de vos bêtes, invitées à accompagner le Ranz des vaches. Ça pourrait leur coûter la peau des fesses…

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