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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

13 février 2020 à 01:00

Il y a quand même de bonnes nouvelles. J’ai lu cette semaine que le chanteur Henri Dès va mieux. Bien embarqué sur le chemin de la guérison d’un méchant AVC, il ne tripote plus les infirmières à ce qu’il paraît et «reprend du poil de la bête» auprès de Fragola, sa chienne. La Faculté en aurait donc déduit qu’il va mieux…

Reprendre du poil de la bête. L’expression démontre, parmi tant d’autres, combien l’être humain s’est montré constant, au cours des siècles, à puiser dans le monde animal de quoi illustrer ses rapports à la vie et à ses semblables.

Ceux qui ne sont pas des perdreaux de l’année savent bien que de ne pas réveiller le chat qui dort permet souvent de ménager la chèvre et le chou. Et quand il pleut comme vache qui pisse, à l’heure d’étouffer un perroquet autour de la table ronde, il n’est pas rare que Robert fasse des yeux de merlan frit à la serveuse. Elle n’a rien d’une oie blanche et sait qu’on prend les oiseaux par le bec et les hommes à la parole.

Si un jaloux s’empresse de mettre le bâton dans la fourmilière, on dira volontiers de lui que chien hargneux a toujours l’oreille déchirée. S’il n’est pas seul, le bavard comme une pie s’empressera d’ajouter que plus d’un âne à la foire s’appelle Martin. Attentif au tiroir-caisse, heureux comme un coq en pâte, le patron laissera couler. On n’apprend pas à un vieux singe à faire la grimace!

Et puis, on pourrait lui reprocher de faire d’une mouche un éléphant.

Sautons joyeusement du coq à l’âne – Saint-Valentin oblige! – et laissons-nous aller à l’heureuse prédiction que ce vendredi 14, les amoureux auront comme une 
hirondelle dans le soliveau et des papillons dans le compteur.

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