L’Egratigneur

Elle a peut-être raison, la lectrice qui a tombé le masque pour m’envoyer un mail réprobateur, sur «la manière irresponsable et superficielle» avec laquelle j’ai abordé le thème du coronavirus, la semaine dernière.

A ma décharge, il faut admettre qu’on ne sait plus très bien où on en est, avec ce gégène dont le potentiel divise avec un égal bonheur les spécialistes autoproclamés de notre santé et les forts en gueule du café du Commerce.

Il y a quelques mois à peine, on signait avec la Chine des accords prometteurs de lendemains qui chantent. Aujourd’hui, on nous dit que les Chinois n’arrivent même pas à suivre la fabrication des masques censés nous protéger du virus qu’ils nous ont aimablement fourgué. On évitera, dans le contexte, d’affirmer qu’ils ne manquent pas d’air mais on doit bien constater qu’ils ne sont pas les champions du service après-vente!

Dans un autre domaine et en toute mauvaise foi, mettons-nous à la place des parents blâmés récemment par l’opinion publique, parce que leurs ados mal dégrossis mais bien endoctrinés, refusaient de serrer la main de l’institutrice.

Depuis lundi, les recommandations officielles bannissent l’usage de la poignée de main (même dans les milieux politiques on y renonce, c’est dire…). L’effet rétroactif étant ce qu’il est en droit pénal, il n’est pas farfelu d’envisager une demande de réparation de la part des parents concernés, non? Je le prédis, on n’a pas fini de tousser dans les prétoires.

Simple suggestion, pour rester sérieux et calmer un peu le débat… Ne serait-il pas responsable de rendre le port de la burka obligatoire en Suisse? Ça ferait déjà la moitié de la population à l’abri du Covid-19!