Logo

Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

14 mai 2020 à 02:00

Si le temps qui passe ne prête pas à rire, qu’on nous autorise à tout le moins d’en sourire.

S’il en est un qui sort d’un confinement médiatique bienveillant, plus tôt qu’il ne l’aurait sans doute souhaité, c’est bien Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République française.

Voilà t’y pas qu’une journaliste allemande de 37 ans (la précision a son importance) accuse le vert galant de lui avoir mis la main aux fesses, peu après une interview mais peu avant ses 93 ans (la précision… etc.).

Elle a même déposé une plainte, le 10 mars dernier. Lui ne se souviendrait de rien, même pas de la rencontre, dans son bureau parisien. L’alzheimer sélectif… Comme bâton de vieillesse, on ne fait pas mieux. Chez un monarque sur le retour, le risque existe en effet qu’il ait oublié l’abolition du droit de cuissage ou qu’il cultive une certaine nostalgie du noble usage des réparations de guerre.

Pour sa part, la jeune chroniqueuse conserve un souvenir précis des événements. Elle raconte que placée debout à gauche de Giscard pour la photo destinée à marquer l’histoire, il aurait mis sa main sur sa taille, puis l’aurait ensuite glissée plus loin vers ses fesses et elle «serait restée là». Pas impossible qu’au moment de poursuivre, il ait oublié la suite, le patriarche du Conseil constitutionnel. Comme un blanc quant aux fondements de la constitution féminine, allez savoir…

Il est vrai qu’elle l’avait un peu cherché, la journaliste. Organiser une interview pour évoquer le centième anniversaire de l’ex-chancelier allemand Helmut Schmidt, avouez que c’est une invitation au libertinage, non?

Une fois de plus, le fameux coup de main du d’Estaing…

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus