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Egratigneur

L’Egratigneur


Par rémy gilliand

Par rémy gilliand

6 août 2020 à 02:00

Nous, on aime bien les histoires belges, surtout la dernière. Dans cette crise du coronavirus qui commence à taper sur le chicon à beaucoup d’entre nous, les Belges ont mis les cantons de Genève, Vaud et du Valais sur liste rouge. La nouvelle a fâché certains responsables touristiques ou politiques, mais nous, on est bas de rire tant ces simagrées deviennent ridicules et prouvent une fois de plus le niveau de désinformation qui nous assomme chaque jour, et cela depuis des mois. Bon, depuis, la situation est repassée au vert pour Vaud et Valais, seulement.

On imagine ainsi le touriste belge en terre broyarde. Sur Fribourg, il peut faire ses courses avec les habitants toujours pas masqués dans les magasins staviacois, par exemple. Ce tourisme d’achat sans masque est encore plus ridicule, car on pourrait peut-être rappeler aux Belges que pour aller acheter leur paquet de frites congelées, les Vaudois ont le museau calfeutré depuis plus d’un mois. Les joies du fédéralisme.

Comme le Belge ne pourra pas se baigner dans le lac de Neuchâtel – cette fois il ne faut pas mettre ça sous le compte du Covid – peu amateur d’algues, il souhaitera peut-être faire un tour dans la nouvelle abbatiale et, en connaisseur de gueuze, s’arrêter à la Brasserie payernoise. Eh bien, avec cette interdiction, le Tintin aventurier n’aurait pas pu franchir le Rubicon, car Payerne est en terre vaudoise! Eh oui, il vaut mieux mourir le soir!

On se demande bien comment, à la rentrée dans le Plat Pays, les douaniers ou les autorités sanitaires auraient pu faire la différence entre le compatriote qui aurait englouti un papet vaudois ou une moitié-moitié, abusé du Lavaux, du nectar des coteaux cheyrois ou encore d’une longeole genevoise? Une fois!

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