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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel fattebert

Par Jean-Daniel fattebert

8 octobre 2020 à 02:00

Depuis la semaine passée, je soupçonne mon assureur maladie de rêver au Prix Nobel de la transparence. Un courrier, expédié aussi à tous ses autres assurés je présume, m’informe qu’il se prépare à la redistribution d’une flopée de millions encaissés en trop en 2019.

Toutefois, réserve (sans mauvais jeu de mots), il faut savoir garder. «Au mois d’octobre de l’année dernière, m’écrit-il, nous avions annoncé notre volonté de redistribuer à nos assurés l’équivalent de 100 millions de francs issus des primes encaissées en 2019. La finalisation de cette démarche prendra encore quelques semaines»… (les points de suspension sont de moi). «Par conséquent, nous aurons le plaisir (tu parles, Charles) de vous communiquer, dans le courant du mois de novembre prochain, le montant exact auquel vous aurez droit», conclut-il avant de me remercier de ma fidélité. Il peut.

Ainsi, une année après une première lettre annonciatrice de la bonne nouvelle d’une restitution à laquelle il ne pouvait plus échapper, voilà qu’il juge important de me prévenir que la démarche va prendre encore quelques semaines.

Au souci d’information, il ajoute même celui de la prévention contre tout excès d’optimisme. «Naturellement (c’est lui qui l’écrit), les coûts de la santé varient d’un assureur et d’un canton à l’autre, raison pour laquelle les montants versés seront différents pour chaque assuré.»

Je ne serais pas surpris qu’à l’arrivée, naturellement, ça soit moi qui lui redoive des sous.

Surtout, Monsieur l’assureur, s’il vous fallait encore quelques semaines pour en arriver là, renoncez à me faire un nouveau courrier pour m’implorer de vous conserver ma confiance. Ça m’énerve et ça n’est pas bon pour ma santé.

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