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Egratigneur

L’Egratigneur


Par jean-daniel fattebert

Par jean-daniel fattebert

25 février 2021 à 01:00

Les temps sont durs… On prétend qu’à Genève, certains élus auraient plus d’heures de vol que les avions de l’aéroport. Je ne l’aurais jamais imaginé pourtant, mais il paraît que pour certains apothicaires aussi, le temps se couvre outrageusement. En ce début de semaine, dans une interview parue en double page d’un magazine, un pharmacien du Bas-Valais étale sa nostalgie de l’époque où certains de ses confrères pouvaient se permettre «trois mois de voile en été». Peu effarouché par l’association d’idées que pourrait inspirer son spleen de la pêche au gros, il pousse gaillardement le bouchon du sacerdoce professionnel dans les remous d’une vague pandémique aimablement opportune.

«Nous avons un côté assistant social gratuit», ajoute-t-il, en référence à divers menus conseils personnalisés dispensés et quelques livraisons au domicile de ses clients.

En ces temps chahutés, il serait bon que certains ne se contentent pas de vendre des boules Quies. Ils devraient les retirer, et pas que du rayon. Peut-être percevraient-ils alors le tintement du tiroir-caisse de leur officine?

Service social gratuit…

Nous le rendra-t-on bientôt, celui ciselé dans la tradition de l’apéro de nos pintes populaires, ou sur la nappe tissée de nos grandes tables, où sont sublimés les produits de saison? Ces patrons-là ne demandent pas le Prix Nobel de la charité. Juste de pouvoir rendre ses lettres de noblesse à leur service social à eux, convivial et goûteux.

A la rédaction, on me souffle que ça n’est plus de mon âge, ces coups de gueule. Au cas où… on me précise que la publication, dans ces colonnes, du mémento des pharmacies ouvertes, reste consultable gratuitement!

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