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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

27 mai 2021 à 02:00

Si l’on ajoute à la météo chagrine de ce printemps les nouvelles du Monde, d’où qu’elles viennent, avouez qu’il faut chatouiller ferme pour trouver de quoi sourire un peu. Mais la nature humaine étant riche en contradictions de belle sorte, on devrait pouvoir tenir un peu, avant de sombrer dans la désespérance.

En fin de semaine dernière, les commentateurs de tout poil se retrouvaient sur un constat commun, abondamment répété: la pluie avait retenu, bien à l’abri chez eux, les activistes pour le climat, invités à sortir en nombre, battre le pavé, pour la noble cause d’un futur ensoleillé. Du coup, les valeureux partisans d’un monde plus propre ont décidé que leur grève pour le climat s’appellerait désormais grève pour l’avenir. Avouez qu’ils manquent de bol. Manifester contre le réchauffement climatique, un jour du joli mois de mai où la limite des chutes de neige est à 1200 mètres, c’est peu porteur.

Souhaitons-leur meilleure fortune dans leur projet de remplacer nos élus par une assemblée de responsables tirés au sort. Pas qu’à l’heure du bilan, on soit tenté de dire que c’était une loterie à drôles de numéros.

Tout récemment encore, sur les ondes de la RTS, une jeune agricultrice, invitée à débattre de la pollution des uns et des autres, a relevé un fait révélateur sur les incohérences de l’époque. Elle doit régulièrement débarrasser ses champs des déchets jetés par les automobilistes. Elle y trouve de tout, y compris des emballages d’aliments bio…

Dans ce domaine aussi, pour améliorer les choses, ne comptons pas trop sur les leçons du passé. Car comme l’affirme facétieusement l’adage, l’expérience est un peigne pour les chauves.

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