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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

28 octobre 2021 à 02:00

Chère lectrice, qui avez pris la plume pour tenter de m’inculquer quelques bribes de «conscience écologique», merci!

Une récente chronique, où j’avouais avoir bien aimé Fanfan la Tulipe – le lapin argenté de mon enfance, qui finit sa glorieuse carrière de mâle reproducteur en ragoût du dimanche – et mon coup de gueule contre les vendeurs de saucisses à rôtir sans viande, vous inspirent une question qui a le mérite de la franchise. «N’auriez-vous pas un problème avec la nourriture carnée?» Pas plus qu’avec certaine lectrice de La Broye qui griffonne sa réprobation, suis-je tenté de répondre. J’aime bien les deux.

Si vous m’autorisez une audacieuse métaphore, je dirais que votre prose est comparable à une fricassée sur l’os. Elle est savoureuse, mais à vouloir la décortiquer jusqu’à en extraire la substantifique moelle, je m’en suis mis partout.

J’aime votre préoccupation, liant l’avenir de la planète à l’implication de mes prises supposées de médicaments dans les coûts de l’assurance-maladie. A votre sens, je dois chercher rapidement le salut dans l’exclusive consommation de fruits et légumineuses.

Conseil pour conseil, puis-je vous suggérer, si vous m’écrivez à nouveau, de ne plus le faire à la main? Vous avez bien quelqu’un dans votre entourage qui peut vous taper ça à l’ordi, non? Ce qu’il perdrait en intimité, votre message le gagnerait en lisibilité.

Car je dois l’avouer, pas capable de vous lire complètement, dans la forme et dans le fond, j’ai dû recourir à mon pharmacien pour déchiffrer votre ordonnance. Comme pour l’heure, ma pratique nutritionnelle me réserve une belle santé, j’ai été gêné de le déranger juste pour la lecture, sans rien lui acheter…

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