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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

13 janvier 2022 à 01:00

Je ne dis pas que c’était mieux avant, mais à réception des directives 2022 pour un bon usage de ma déchetterie, j’ai des doutes…

Dans la jungle d’une trentaine de recommandations, interdictions et incitations, il n’est pas aisé de conserver la conscience sereine de celui qui a fait tout juste.

Le réflexe de recycler avant d’éliminer est certes louable, mais pas toujours applicable. Un ami qui fut tailleur, mais néanmoins bien là sur les questions de philosophie cartésienne, m’assure qu’avec une seule burka usagée, on peut confectionner huitante strings. A l’en croire, le problème est qu’en terre broyarde, on manquerait dramatiquement de burkas élimées pour espérer ouvrir une manufacture de strings florissante.

C’est comme la recommandation de bien tout astiquer avant de jeter. Cinq litres d’eau pour éliminer les dernières traces de tomate dans une boîte de miettes de thon, est-ce la clé d’une bonne écologie? Bien nettoyer aussi les récipients des produits de nettoyage avant de les amener à la déchetterie, d’accord, mais doit-on se nettoyer les mains avant de les glisser dans la benne?

En revanche, pour le débarras des déchets en PET, la procédure est drastiquement simplifiée. Je cite: «Les déchets PET (N°1) pas repris doivent être jetés dans les sacs taxés (emballages, bouteilles sauce/vinaigre/huile, récipients de savon ou de shampooing, etc.). Les plastiques N°3, 4, 6, 7 ne sont pas repris et doivent être jetés dans les sacs taxés ou ramenés dans un commerce.»

Question: les cigognes, à qui nous n’avons rien demandé le jour où elles nous ont déposés sur terre, seront-elles obligées de reprendre leurs vieux bébés, quand ils seront devenus non recyclables?

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