L’Egratigneur

Méfions-nous des complotistes. J’en connais qui prétendent, arguments fumeux à l’appui, que la lionne photographiée à Epalinges ne serait qu’un gros chien. Mesurées à l’aune de connaissances soi-disant scientifiques, les traces relevées sur place démontreraient que les pattes des lions sont plus grosses.

Faut pas nous en raconter. On sait bien que si le lion d’Afrique a de larges pattes pour tenir sur le sable, elles se rapetissent quand il se confronte au climat des régions montagneuses. Chez nous, il se les gèle, les pattes, et elles rapetissent. Le phénomène est connu.

Certains veulent juste effacer une nouvelle preuve du réchauffement climatique. La belle-sœur d’un cousin, qui connaît le mari d’une collaboratrice du service vétérinaire concerné, dit que c’est lui qui a lancé l’idée d’une vignette pour les vélos. Si ça n’est pas la preuve que le chien d’Epalinges est juste une invention des climatosceptiques, je veux bien passer mes prochaines vacances à Moscou.

Car à la base, n’oublions pas que le but final de taxer les cyclistes, c’est pour en réduire le nombre. Moins de cyclistes égale moins de casques. Et moins de casques égale plus d’aération des cerveaux, plus de réflexion, plus de contestation contre le réchauffement climatique et, découlant, plus de répression policière. Avec pour conséquence, au final, moins de manifestations pour le climat. Vous suivez? Vous avez de la chance, moi j’ai de la peine.

Un ami valaisan, qui en connaît un rayon sur les bêtes sauvages, m’a dit détenir la preuve que la lionne d’Epalinges en est bien une. Elle serait la moitié d’un couple réintroduit chez nous par l’ORL (Organisation pour la Réintroduction du Lion). Alors…