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Egratigneur

L’Egratigneur


Par jean-daniel Fattebert

Par jean-daniel Fattebert

20 octobre 2022 à 02:00

Voyons, Anna et Phœbe, ça ne se fait pas, d’asperger une toile de Vincent Van Gogh avec de la soupe à la tomate! De la part de jeunes activistes du climat que vous prétendez être, on aurait pu s’attendre à de la soupe maison. Pas forcément utile d’y ajouter cette petite pointe de thym qui lui donne son accent méditerranéen. Mais en boîte…

Peut-être bien que si au lieu de l’acheter toute faite, vous auriez appris à la faire, la soupe, vous ne seriez plus tentées de la jeter, même contre une toile de maître.

Alors que les responsables de la galerie londonienne où vous avez sévi planchent sur les mesures de sécurité à ajouter à celles déjà prises pour protéger leurs toiles, j’ai une suggestion: dans la droite ligne de l’adage voulant que quand un Français s’apprête à bien manger, il tombe la veste, alors qu’un Anglais passe la Manche, il faut vite mettre les tableaux encore intacts au Louvre.

Non pas qu’il n’y ait jamais eu d’actes de vandalisme dans ce haut-lieu parisien de la culture, mais c’est plus compliqué.

Ces jours surtout. Avec les pompes à sec, les activistes du climat ne peuvent espérer transporter leurs boîtes de soupe à la tomate dans la voiture de papa. En train? La SNCF est en grève. Discrètement alors, à pied. Vous avez déjà vu un activiste marcher hors du champ des caméras?

Même! Supposons qu’après des jours d’approche, les poches et l’esprit bourrés d’idées malfaisantes, les vandales arrivent aux portes du Louvre pile le jour de débrayage d’avertissement des gardiens de musée. Il y aurait de quoi décourager les plus déterminés, non?

C’est pourquoi je prétends que les œuvres de Van Gogh seraient plus en sécurité à Paris qu’à Londres.

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