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Egratigneur

L’Egratigneur


Par Jean-Daniel Fattebert

Par Jean-Daniel Fattebert

24 novembre 2022 à 01:00

Père Noël, si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à m’écrire.

Je pressens que cette année plus que d’habitude, ta tâche sera rude. Il paraît que les nouveaux papas souffrent de plus en plus du blues «post-partum», comme ils disent. Alors toi, vieux père, si tu te faisais aussi ton burn-out de circonstance, on ne saurait te le reprocher. Tu n’auras pas l’excuse que la Mère Noël vient d’accoucher pour te mettre au lit, mais une petite quête d’encouragements pour supporter tes enfants, on comprendrait.

Ne va pas imaginer que je me prends pour le Père Noël! Déjà que j’ai de la peine à croire en moi, sans âne ni hotte ni cape rouge, comprends bien que je ne vais pas te piquer ta place. Non, c’est juste au cas où.

Car avec les achats en ligne et un «Black Friday» (vendredi noir, en langage commercial) qui déroule ses offres sur une semaine, il ne va te rester à livrer que des trucs introuvables dans le commerce. Sans compter qu’avec l’interdiction de circuler en traîneau au-delà de 30 à l’heure dans la plupart des rues de nos cités, la régularité de tes livraisons nocturnes du 24 est compromise.

Et le risque existe de voir les activistes se coller les mains sur la cheminée, pour t’empêcher de passer.

Autre chose, ne sois pas surpris si, dans certaines chaumières, tu ne trouves pas l’arbre sous lequel glisser les jouets. A force de se faire enguirlander par les défenseurs de l’intégrité du sapin de Noël, certains adeptes de la tradition ont les boules. Forcément, l’accueil s’en ressentira.

Seule bonne nouvelle, cette année les risques de te brûler les fesses dans les cheminées sont en nette diminution. C’est bien la seule chose qui n’augmente pas.

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