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A la bagarre pour le dernier carré

Disputés le week-end dernier à Avenches, les play-off de la Youth League Futsal Cup étaient l’avant-dernière marche d’une compétition mise sur pied pour les jeunes joueurs. Les juniors C de l’US Basse-Broye s’y sont qualifiés pour les finales suisses, les 25 et 26 février à Gümligen.

Les juniors C de l’USBB Team Broye, ainsi que leurs coachs Marc-Alain Merz et Christian Collaud, exultent, ils sont qualifiés pour la finale suisse. Photo lisandra

Alain  Schafer

Alain Schafer

16 février 2023 à 01:00

Récemment mise sur pied par l’Association suisse de football (ASF), la Brack Youth League Futsal Cup offre la possibilité aux juniors du pays de pratiquer du football en salle pendant l’hiver afin de favoriser leur développement.

Un bon moyen d’entraînement

Retardée par le Covid-19, la nouvelle formule est étrennée cette année. Après des tournois qualificatifs à Bulle et Courtepin, Avenches était l’hôte des play-off de la zone ouest, l’ultime marche avant les finales nationales qui auront lieu les 25 et 26 février à la Mobiliar Arena de Gümligen. «Le futsal est un bon moyen d’entraînement physique, tactique et technique pour les jeunes joueurs qui doivent toutefois s’adapter à un ballon, un terrain, un nombre de joueurs et une taille de but différents, avec des règles spécifiques à la discipline», résume Rolf Schneider, président depuis deux ans de l’US Basse-Broye, une structure rassemblant plus de 200 juniors de 6 clubs, qui organisait la compétition. Prof de sport à Granges-Marnand, il tire un bilan positif de la manifestation. «Cela demande du job pour la mise en place, avec une présence sur place depuis vendredi. Heureusement, on peut compter sur l’engagement de nos membres et de la commune qui met la salle à disposition, ce qui permet de récolter quelques sous pour notre fonctionnement. L’occasion aussi de tisser des liens avec l’ASF, avec la perspective d’organiser peut-être une fois une sortie d’équipe pour aller voir un match international.»

Le responsable avait un œil attentif sur les performances de ses équipes phares engagées en Youth League, savourant tout particulièrement celle des juniors C qui ont validé avec brio leur ticket pour les finales suisses samedi après-midi en battant Muttenz (8-3). Les protégés de Christian Collaud et Marc-Alain Merz se battront pour le titre.

Grosse déception en revanche pour les juniors B qui espéraient imiter leurs cadets le lendemain. Revenus à égalité en début de seconde période (4-4) au prix d’une grosse dépense d’énergie, les protégés de Carlos Letelier ont craqué en fin de match, s’inclinant finalement 8 à 4 contre CS Italien, un adversaire familier. «On les avait battus au tournoi qualificatif de Bulle où il y avait eu quelques provocations à la fin, ils avaient une petite revanche à prendre», confie Janis Jost, qui avait sonné la révolte en marquant le premier but. «On a été trop confiants après l’égalisation, avant de se faire surprendre sur des contres», regrette l’Avenchois de 17 ans, porteur du brassard de capitaine. «Un rôle qui me plaît, j’essaie de montrer l’exemple et d’encourager mes coéquipiers.»

Même si le futsal n’est pas trop son truc — «je préfère jouer sur une grande surface», avoue-t-il — cette activité est profitable en prévision du championnat où son équipe est en difficulté au moment d’entamer sa préparation à l’extérieur. «On va tout faire pour remonter au-dessus de la barre au 2e tour!»

Le beau parcours de Montagny

Engagées samedi dans la catégorie FF-15 (les moins de 15 ans), les joueuses de Montagny A garderont un bon souvenir du tournoi, malgré leur défaite en finale face à Morat. Elles avaient battu Villars-sur-Glâne dans le premier match de la journée. «C’est une petite déception, mais l’objectif était surtout de prendre du plaisir et de donner le meilleur de nous-mêmes. Le stress et un manque de communication nous ont été fatals en finale», estime leur capitaine Aurélia Gentil, 13 ans, la plus expérimentée du groupe. «L’équipe a été reconstituée, avec certaines joueuses qui n’avaient encore jamais joué au foot avant, mais elle progresse rapidement et le parcours effectué dans cette compétition le prouve. Leur motivation leur a permis de faire mieux que l’équipe B, pourtant plus aguerrie», salue Lucie Liger, qui assurait seule le coaching en l’absence de son frère Léon. «Diriger des filles est particulier, il faut réussir à entrer dans leurs têtes. Je me revois dans certaines d’entre elles», rigole la Broyarde qui joue actuellement avec les actives du club en 3e ligue féminine. «Je suis plutôt cash avec elles, mon frangin, lui, est beaucoup plus gentil.»

En championnat, ses protégées retrouveront leurs rivales de Morat, l’occasion de prendre une revanche, sur la pelouse cette fois. «Après l’avoir déjà prise contre Villars-sur-Glâne», savoure Aurélia.

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