Battu par une équipe mieux organisée

Il ne fallait pas galvauder les occasions, surtout qu’elles étaient rares samedi au Stade municipal. Auteurs d’un bon début de partie, les Payernois auraient pu marquer les premiers, mais le tir de l’attaquant, pourtant idéalement placé, passait de peu à côté de la lucarne genevoise. Peu avant la pause, alors que les chances de marquer n’étaient pas légion pour les visiteurs, une malheureuse mésentente entre le gardien et son latéral permettait à Evan Lopez d’ouvrir le score pour Signal Bernex-Confignon.

Les Genevois étaient meilleurs, surtout dans l’organisation du jeu. Plus rapides et incisifs dans les duels, toujours en mouvement, ils offraient en permanence une solution au porteur du ballon. De fait, les Broyards n’ont pas eu la possibilité de développer leur jeu, procédant par quelques timides contre-attaques non dénuées de danger pour les visiteurs.

Au retour des vestiaires, la physionomie de la partie ne changeait pas. Toujours dominés et privés de ballon à mi-terrain, les rouges se sont appuyés sur une défense solide et bien en place qui annihilait les velléités adverses. Pourtant, ce qui devait arriver arriva. Suite à une belle combinaison côté gauche, l’ailier genevois offrait un caviar à Yazid Mejri qui éliminait le défenseur d’un joli crochet avant de doubler le score.

Dès lors, les Payernois se sont réveillés et la partie s’est équilibrée. Plus vifs, plus précis et volontaires, les rouges ont montré qu’ils savaient aussi jouer au football et qu’il y avait un réel potentiel dans l’équipe. Hélas, il était trop tard pour éviter la défaite.

«Nous offrons trop de cadeaux, nous nous mettons en difficulté tout seuls et donnons des opportunités à nos adversaires, impossible de gagner dans ces conditions», confie l’entraîneur Marc Vetroff qui regrette les occasions non concrétisées, notamment en début de match. «Toute la physionomie de la partie aurait pu changer. A contrario, nous offrons un but et devons ensuite courir après le score», glisse le mentor, en poste depuis le 3 octobre. «Plusieurs joueurs sont convalescents et le groupe n’a pas encore la notion d’équipe qui m’est chère. Mais je suis confiant en l’avenir. La pause va permettre de faire des changements, de travailler pour donner un état d’esprit positif et une philosophie en adéquation avec mes valeurs», souligne-t-il en concluant sur une phrase pleine de bon sens. «Nous allons finir le premier tour le mieux possible, pour pouvoir recommencer au printemps de la meilleure des manières.»

Payerne jouera son prochain match samedi à Collex-Bossy (17 h), alors que Thierrens recevra Echichens (17 h 30).