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Sport

Broye Basket rêve de grandeur

L’association a vu son comité être presque complètement renouvelé depuis le 22 février dernier. En cause: une volonté de développement du club de la part des entraîneurs qu’ils ne retrouvaient pas au sein du comité en place.


Joëlle  Misson-tille

Joëlle Misson-tille

2 mars 2023 à 01:00

Un vent de renouveau souffle sur le Broye Basket, dont le comité a été presque entièrement renouvelé lors d’une assemblée générale extraordinaire, le 22 février. A l’origine de ce changement soudain, un courrier, signé par la quasi-totalité des entraîneurs fin janvier, qui défendaient une vision et une volonté de développement en inadéquation avec celles du comité. Cette démarche a vite mené à la démission simultanée des présidente, vice-présidente, caissière et secrétaire. «Nous avons été surprises par les propos des entraîneurs, commente Alexandra Haroutel, présidente sortante. Car notre club jouit d’une excellente réputation au niveau cantonal et communal.»

Durant son mandat, elle n’a eu de cesse de défendre des valeurs considérées comme primordiales. «Laisser sa chance à chaque joueur, quel que soit son niveau, et éviter d’augmenter les cotisations afin que ce sport reste accessible.» Dans cette optique, elle admet avoir refusé le souhait des entraîneurs d’inscrire plus d’équipes en championnat, «pour éviter d’exclure des joueurs, parce que nous n’avions pas la possibilité de doubler les équipes par manque de salles et d’entraîneurs».

Relever de nouveaux défis

La ligne tenue jusqu’ici a fini par être vue comme un frein à des aspirations plus hautes. «Nous avons de grandes ambitions pour nos équipes et voulons encourager le potentiel des joueurs en les amenant à des niveaux plus élevés», s’enthousiasment les nouveaux président et vice-président Fabrizio Simone et Cyril Salomon, respectivement entraîneurs U14 et U18. Ils tiennent à ce que le club reste ouvert à tous, en permettant parallèlement à leurs meilleurs éléments de continuer à évoluer au sein du Broye Basket. «Au lieu d’être forcés de changer de club lorsqu’ils atteignent un certain niveau.» Face au manque de salles et de coachs, ils croient dur comme fer que des solutions peuvent être trouvées. «Nous avons envie de relever ces défis», poursuivent-ils.

Une situation saine

Malgré une transition qui ne s’est pas faite sans douleur, Alexandra Haroutel est satisfaite de ce qu’elle a eu la possibilité d’accomplir pour ce club dont elle est membre depuis l’âge de 11 ans. «De nombreux remerciements nous sont parvenus de la part des parents, des instances communales et cantonales. Je quitte le comité la conscience tranquille.» Ses successeurs applaudissent aussi l’importance du travail effectué. «Grâce à l’engagement du précédent comité, nous bénéficions d’une situation financière saine qui nous permet d’aller de l’avant et de voir plus grand.»

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