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«Ce succès nous a surpris!»

La manifestation a dû prévoir deux carrés pour pouvoir accueillir tous les participants. De quoi ravir sa nouvelle présidente, Lauriane Pugin, qui voit d’un bon œil la démystification de la discipline en Suisse romande.

La présidente du concours de dressage de Payerne, Lauriane Pugin, est une amoureuse de la discipline depuis plus de dix ans.Photo Mélanie Gobet

Mélanie  Gobet

Mélanie Gobet

23 juillet 2020 à 02:00

La présidente du concours de dressage de Payerne, Lauriane Pugin, est une amoureuse de la discipline depuis plus de dix ans.Photo Mélanie Gobet
La présidente du concours de dressage de Payerne, Lauriane Pugin, est une amoureuse de la discipline depuis plus de dix ans.Photo Mélanie Gobet

A l’heure du dîner dimanche dernier, la cantine du concours hippique de dressage de Payerne avait été dévalisée. Une joie pour la Société de cavalerie, privée de sa manifestation phare – le concours de saut d’obstacles – en raison du coronavirus. «Nous ne savions pas si les participants allaient venir et le public encore moins, avoue la présidente Lauriane Pugin. C’était l’incertitude jusqu’aux dernières décisions du Conseil fédéral.» Finalement, cavaliers et spectateurs ont répondu présent, puisque plus de 140 paires se sont inscrites pour pouvoir dérouler leurs programmes sur la place en herbe des Avanturies.

«Ce succès nous a surpris», réagit la cavalière récemment installée à Payerne. A tel point que le comité d’organisation a dû installer deux carrés de dressage au lieu d’un pour ne refuser l’inscription à personne. Malgré les différentes mesures sanitaires à respecter, cette affluence n’a pas effrayé celle qui dirigeait la manifestation pour la première fois. «C’est sûr qu’il y avait encore plus à penser que lors d’un concours ordinaire, avec les listes de présence, les affiches, les désinfectants et les masques. Mais c’est génial, d’autant plus que les sponsors ont été au rendez-vous en dépit de la pandémie.»

Jamais loin des chevaux

Il faut dire que Lauriane Pugin est une habituée des carrés de dressage. Active dans la discipline depuis plus de dix ans, elle a l’expérience nécessaire pour connaître les besoins des participants, ainsi que des juges. C’est donc tout naturellement qu’elle a été nommée à la présidence de la manifestation, qui existe depuis trois ans, dès son arrivée dans le comité il y a un an. Ecuyère de formation, elle donne également des cours de dressage aux membres de la société, qui peuvent bénéficier des conseils de celle qui a participé plusieurs fois aux championnats romands avec son franches-montagnes, Hermès.

A la suite d’une blessure au genou due à une chute en 2017, la Gruérienne a été contrainte de changer d’activité professionnelle. Mais la cavalière de 32 ans n’a pas quitté le monde hippique, puisqu’elle travaille désormais au secrétariat de la clinique ISME à Avenches. «Je peux encore monter mes chevaux, mais pas cinq par jour», regrette-t-elle.

Danser avec sa monture

La joie fait rapidement son retour sur le visage de Lauriane Pugin lorsqu’elle évoque l’évolution de la pratique du dressage dans la région. «Cela a pris de l’ampleur grâce à la Coupe Chammartin, notamment, se réjouit-elle. Les cavaliers ont compris que c’était accessible à tout le monde et cela a démystifié le dressage.» Et les yeux de la présidente de briller encore un peu plus lorsqu’elle explique pourquoi cette discipline et pas une autre, depuis tant d’années. «C’est là où on a le plus de liens avec le cheval, je trouve. Il faut de la finesse, travailler sur soi et sans cesse se remettre en question. Et surtout, elle permet de danser avec le cheval, c’est magique!»

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